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La Traversée
onirique d’Azur Daffodil T1 : Ville-Rêve
Et dans le rêve de la femme qui rêvait, le rêve s’éveilla. Avec une telle phrase introductive, on s’attend forcément à une histoire embrouillée parsemée de faux-semblant, d’images et d’actions s’imbriquant ou se perdant les unes dans les autres… Azur est-il un rêve ou une réalité ? Pourquoi Léa l’éloigne-t-elle toujours de ce gamin qui semble pourtant vouloir lui apporter des réponses quand la réalité s’efface, quand son monde subit des altérations importantes ? Azur n’est qu’un rêve, un amour de rêve que Léa s’obstine à protéger égoïstement. Pour sa première BD,
Kélilan essaie de nous perdre dans les méandres de sa Ville-Rêve,
imbriquant comme poupées gigognes les moments rêvés qui s’interpellent
quand un jeune homme craint pour sa matérialité. Une histoire plaisante,
toutefois sans grande surprise, où on regrettera un dessin trop jeté, parfois
trop référencé Moebius, souvent trop proche de l’illustration notamment du
domaine du livre jeunesse. Kélilan doit encore trouver sa voie pour que cette
Traversée onirique d’Azur Daffodil devienne un bon souvenir.
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