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KIKI LA PETITE SORCIERE
Film
d’animation japonais de Hayao Miyazaki (1989)
sortie nationale le 31 mars 2004
Genre : conte initiatique
Durée : 1h42
Titre
original : Majo no takkyubin
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Fiche
Technique
Internet
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Kiki
vient d’avoir 13 ans et, comme toutes les sorcières
de son âge, elle doit quitter le cocon familial pour
entamer son apprentissage du monde réel. Excitée
par cette perspective, elle profite d’une accalmie de la météo
pour précipiter son départ, préparer
son balluchon, embrasser sa petite famille et s’envoler, sur
son balai, à la recherche d’une ville où elle
devra se débrouiller durant toute une année.
Ayant mis le cap vers le sud, avec Jiji, son chat noir, pour
seul compagnon, la petite sorcière, encore bien maladroite,
jette son dévolu sur une charmante cité de bord
de mer. Malheureusement, son arrivée impromptue manque
de causer un accident de la circulation, et la jeune fille
va échapper aux réprimandes d’un gendarme local
grâce à une diversion d’un jeune garçon
fasciné par les machines volantes. Finalement, alors
que la nuit tombe et qu’elle erre désemparée
sur les hauteurs de la bourgade, Kiki va devoir user à
nouveau de son balai volant pour sortir de l’embarras Osono,
une gentille boulangère, enceinte jusqu’au yeux, qui,
du coup, lui propose de l’héberger et de l’employer
pour effectuer des livraisons à domicile.
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Que
dire une fois de plus, sinon que cette petite sorcière,
malgré les années passées depuis ses
13 printemps (le film date de 1989), n’a pas pris une ride.
En tout cas, si cette adaptation du roman de Eiko Kadono n’était,
au départ, pas censée être mis en scène
par Hayao Miyazaki, on retrouve néanmoins dans cette
bande animée tous les thèmes chers au Maître
des studios Ghibli, à l’instar du parcours initiatique
de son héroïne, des velléités écologiques
(certes moins marquées qu’avec Princesse Mononoké)
et de l’amour de l’aviation (Ghibli, le nom des studios faisant
référence à un avion de chasse italien)
du réalisateur, ainsi et surtout que son sens inné
de la narration et du merveilleux.
Mais, outre une galerie de personnages attachants (humains
et animaux) et une trame intemporelle, Kiki la petite sorcière
se montre particulièrement remarquable par la qualité
de ses décors, de l’ambiance, des sons et des couleurs
de cette ville à l’architecture hybride qui n’est pas
sans évoquer le charme des cités méditerranéennes.
A ce constat positif, il ne faut pas non plus omettre l’énergie
(habituelle avec Miyazaki) déployée lors des
nombreuses scènes aériennes de ce récit
virevoltant, et la partition inspirée du toujours excellent
Joe Hisaishi (compositeur fétiche des Studios Ghibli,
de Takeshi Kitano et qui a mis récemment en musique
" le Petit Poucet " raté de Olivier Dahan).
Bien évidemment, si cette fable qui présente
la découverte du monde par une fillette de 13 ans s’adresse
principalement au jeune public, elle s’avère également
comme un superbe moment de détente et de poésie
pour les plus grands.
Bref, une grande réussite à découvrir
de préférence sur grand écran.
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Bruno Paul
(23 mars 2005) |
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FICHE
TECHNIQUE
Réalisation
: Hayao Miyazaki
Scénario : Hayao Miyazaki d’après le
roman de Eiko Kadono
Producteur
: Hayao Miyazaki
Producteur associé : Toshio Suzuki
Producteur exécutif : Morihisa Takagi, Yasuyoshi
Tokuma, Mikihiko Tsuzuki
Musique
originale : Joe Hisaishi et les chansons de Yumi Matsutôya
(‘Rouge no dengon’, "Yasashisa ni Tsutsumareta-nara")
Photographie : Shigeo Sugimura
Montage : Takeshi Seyama
Création des décors : Hinoshi Ono
Assistant réalisateur : Sunao Katabuchi
Son : Shuji Inoue
Effets spéciaux : Kaoru Tanifuji
Production
: Nippon Television Network, Studio Ghibli, Tokuma Shoten
Distribution : GBVI
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INTERNET |
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