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La chroniques des revues et fanzines

 

 
Fluide a 30 ans...

...et le fête en grandes pompes avec ce numéro historique.
Mensuel d'Umour, Fluide Glacial fête ses 30 ans avec son n°248 paru en mai.
Beaucoup de beau monde au rendez-vous.

Le résumé de l'éditeur se suffit à lui-même :
Fluide a 30 ans et le fête en grandes pompes en sortant ce numéro historique ! Anciens et nouveaux, réguliers et occasionnels… : toute l'équipe du célébrissime journal de Gotlib s'est réunie et a invité autour d'elle les stars de la BD, le gratin du dessin et la chapelure de l'humour pour confectionner ce numéro ultra festif et exceptionnel. 89 auteurs ! 180 pages de beau, de drôle, de classique et d'innovant ! Un Fluide Glacial plus fluide et glacial que jamais, un collector historique.

Rhâââââ^ ! ça c'est de l'anniv ! comme le dit si bien...l'éditeur

Découvrez aussi le collector 30 Ans offert en librairies...

(29/06/05) Fab

 

LE JOURNAL DE MICKEY : Edition Spéciale - Tour de France (gratuit)

Petit plus pour les collectionneurs avides de ce genre d'objet, les éditions Disney-Hachette ont publié un petit collector pour les fans de Mickey et/ou du Tour de France. Bon, ce n'est pas parce que Lance Armstrong -Lance Brasfort ! Un comble pour un cycliste !- a totalement survolé la grande boucle et que les sportifs modernes ne carburent pas toujours à l'eau claire qu'il faut boycotter tout les aspects de la " Petite Reine " annuelle du mois de juillet !
50 pages de bandes dessinées consacrées au cyclisme et au Tour de France qui permettent de retrouver les principaux héros du "Journal de Mickey" dans des aventures vélocypèdiques inédites. Dessins modernes au programme et quelques pages de jeux pour les petits également. Un collector qui ne peut être vendu. Il va donc falloir se battre pour se le procurer !

(08/08/04) Stéphane Pons

 

PICSOU MAGAZINE H.S. été 2004 :LA JEUNESSE DE PICSOU

Scénarii, dessins et couleurs : Don Rosa

Ce numéro hors série, en kiosque durant tout l'été, mérite l'attention. Publication des 12 épisodes dessinés par Don Rosa entre 1991 et 1993 et édités aux US dans le comics book "Uncle Scrooge" en 1994 et 1995, La Jeunesse d'Oncle Picsou regorge de clins d'œil et pépites fantastiques diverses et variées.
Créée en un temps aujourd'hui révolu où la sueur du dessinateur et son poignet permettaient de dessiner encore des aventures plus profondes qu'il n'y paraît, La jeunesse d'Oncle Picsou raconte comment un jeune canard ambitieux quitte sa pauvre Ecosse (épisode 1) et ses fantômes -où il reviendra néanmoins dans les épisodes 5 et 9- afin de constituer sa colossale fortune. Picsou abordera la terre promise américaine, son Far West mythique, le Klondike et bien d'autres continents (Afrique, Australie). C'est donc à grands coups d'ambition et de volonté qu'il accomplira sa destinée.
On est bien loin ici des aventures standardisées qui seront publiées plus tard. Le colonialisme est le sujet d'un épisode Africain qui met en scène un zombie et se termine par le naufrage du Titanic (épisode 11) et de nombreuses allusions aux grands classiques du cinéma se succèdent également.
Du " Trésor de la Sierra Madre - The Treasure of the Sierra Madre " de J. Huston (épisode 4) à " L'aventure de Mme Muir - The Ghost and Mrs Muir " de J. Mankiewicz (épisode 9), en passant par une reprise époustouflante en 6 cases des 6 premiers plans originaux du " Citizen Kane " d'Orson Welles (épisode 12), Don Rosa fait étalage de toutes ses capacités créatrices et graphiques.
La présente édition est de plus remplie de renseignements passionnants qui satisferont les plus âgés des lecteurs quant à la genèse de cette série et de ses deux dessinateurs mythiques (Carl Barks et Don Rosa). La présence des couvertures originales ainsi que des renvois explicatifs d'un scénario de Don Rosa à celui inspirateur de Carl Barks, éclairent d'autant le travail imaginatif réalisé.
Une excellente surprise pour les passionnés et collectionneurs et une bonne excuse à la confiscation de cet intéressant hors série qui, s'il peut atterrir dans des mains de tout jeunes bambins, devra néanmoins terminer dans les rayons de votre bédéthèque.

244 pages - Disney Hachette Presse S.N.C - Diffusion en kiosques - ISSN : 0767 807 X - Commission Paritaire 0407 K 81553 - T01832 - Prix :4,90 euros.

(08/08/04) Stéphane Pons

 

WITCH Magazine H.S. # 4

Scénario et dessin: Studio BD Disney (Italie)

Elles s'appellent Will, Irma, Taranee, Cornelia et Hay Lin et leurs initiales (W.I.T.C.H) composent le titre d'un magazine à l'esthétique Manga et destiné plus particulièrement aux jeunes filles.
Produit et réalisé par le collectif de dessinateurs des Studios BD de Disney en Italie, les aventures de ces cinq jeunes filles font plus que flirter avec les grandes thématiques de la SF et de la Fantasy. Monde parallèle, sorcellerie, pouvoirs paranormaux, intrigues et trahisons, la panoplie de l'étrange est là, bien soutenue par des choix graphiques simples mais non dénués de complexité graphique.
Ce numéro spécial est entrecoupé d'un petit " reportage-témoignage " bien conçu d'un jeune dessinateur découvrant la structure Disney réalisant " WITCH " à Milan et le tout se laisse lire sans aucune honte.
On n'approche bien sûr pas le génie graphique des grands créateurs mais ce n'est pas le but recherché. Il faut bien reconnaître que le résultat général est plus qu'honnête et devrait titiller le " professionnalisme " de nombreux auteurs plus originaux sur le fond et dans la forme mais souffrant parfois d'un manque de travail global quant au résultat final mis en vente.
" WITCH ", que je ne connaissais pas, peut donc servir d'initiation convaincante à la BD et à la SF pour bien des ados. Par ailleurs, même si le cœur de cible est clairement féminin, je ne vois pas pourquoi les garçons ne pourraient s'intéresser à ces aventures.
Une BD-Manga très agréablement réalisée et qui se laisse lire, à ma grande surprise, avec plaisir. A ne pas dédaigner bêtement.

Disney Hachette Presse S.N.C - Dépôt Légal : mars 2004 - avril-mai 2004 - 180 pages couleurs - ISSN 1257-3817 - Diffusion : Kiosques et Maisons de la Presse - T01682-4H - 3,90 euros.

(08/08/04) Stéphane Pons

 

Des Pin-Up par dizaines dans DBD

Loin de moi l'envie de restreindre la carrière de Philippe Berthet à sa célébrissime Pin-Up. Cela reste néanmoins un énorme virage dans sa carrière (1994), hommage à l'art d'un certain Milton Caniff par le biais d'un scénariste inspiré, Yann. Cette époque, le n° 21 de DBD la définit clairement, tout comme celle qui précède : les débuts, Le Marchand d'idées, Le Privé d'Hollywood et de superbes one-shot comme Sur la route de Selma ou Halona.
Quand DBD expose un dessinateur dans un de ses dossiers, c'est toute une vie qui s'écoule devant vous. Une longue interview où se multiplient les images fortes du 9e Art. Avec ce spécial Philippe Berthet (entretien réalisé par Brieg F. Haslé), les amateurs de belles images et de Pin-Up sont vraiment gâtés et les curieux qui aiment découvrir comment s'es forgé le talent d'un dessinateur y puiseront nombre détails intéressants.
Luxueux, beau et sensuel.
(DBD, n° 21 et son Mag, 18 euros en librairies)

(24/07/04) FabDBD

 

La fête à Margerin dans BéDéKa

Les 25 ans de Lucien, personnage fétiche de Frank Margerin sont salués dans le n° 6 (juillet/août 2004) de BéDéKa. Il y a d'ailleurs beaucoup d'espace réservé à l'humour dans ce numéro, avec le retour de Spirou et Fantasio, un joli passage retro-BD consacré à Marc Lebut, son voisin, et une ford T qui faisaient les beaux jours du Journal de Spirou, sans oublier une couverture avec un longiligne Lapinot et un ex-libris consacré à Lucien !...
Et, pour changer d'air, la revue vous emmène dans un Quartier lointain, à la rencontre d'un grand mangaka, Jirô Taniguchi.
56 critiques et une tonne d'infos plus loin, vous aurez encore passé un très bon moment en compagnie du mensuel BD qui monte !
(Kiosques, 84 pages, 5,95 euros)

(24/07/04) FabBédé

 

Bande Dessinée Internationale # 1

Et une de plus ! Une nouvelle revue est arrivée sans bruit au milieu des BoDoï et autre Bédéka.
Quoi de neuf à l'horizon ? Pas grand chose en vérité si ce n'est un agenda de manifestations internationales (2 pages). Le reste du magazine semble désespéremment pauvre. En fait cette nouvelle revue (re)publie de vieux strips sous prétexte d'une intellectualisation philosophique de la BD. Cela aura peut-être de la valeur pour le collectionneur ou l'historien mais pour les autres...
On pourra tout de même apprécier l'interview de Claire Brétécher mais j'aurais préféré celle d'un auteur un peu plus ...international.
Copie à revoir.

(09/07/04) Frank Camous

 
Pif Gadget, le retour

Le voilà enfin, émergeant des rêves de notre enfance pour atterrir dans nos mains en ce beau mercredi du mois de juillet 2004. " Pif Gadget " est là !
Vous m'en direz tant. Ses BD d'anthologies (Rahan, Dr Justice, Placid & Muzo…) ses gadgets que nous attendions avec impatience (pois sauteurs, graines à planter, bricolages savants à monter de ses mains et tant de surprises étonnantes), tout un pan de notre grande enfance resurgit d'un seul coup. On peut donc parier que nous avons été nombreux à nous précipiter, à juste titre, chez notre revendeur le plus proche pour ne pas rater cette fameuse résurrection.
Donc Pif Gadget est arrivé avec 130 pages de BD, d'articles et de jeux et… son gadget. Il faudra bien qu'un jour, et pourquoi pas dans Pif, que quelqu'un se colle d'ailleurs à l'explication de l'origine du mot gadget à l'attention de la foule des lecteurs. Pour votre culture La Cité des Bulles vous en offre aujourd'hui et en primeur, l'explication.
Imaginez-vous qu'un jour où Messieurs Eiffel et Bartoldi partaient aux USA offrir et monter la fameuse Statue de la Liberté, ils étaient aussi accompagnés d'une troupe d'ingénieurs. L'un d'entre eux, doué pour le commerce, s'était dit qu'il devrait terminer son travail à New-York assez vite. Il eut donc l'idée de génie, de confectionner des mini Statues de la Liberté qu'il vendit comme des petits pains au new-yorkais ébahis et passionnés par cette avant-première. Tous les Américains voulurent donc avoir leur modèle réduit, très vite surnommée du nom de son inventeur l'ingénieur Gaget, " a Gaget - une Gaget ". Comme nous connaissons depuis longtemps la triste faiblesse des américains à prononcer correctement le moindre vocable de la langue de Molière, le " Gaget " se transforma au contact de la langue des rugueux autochtones en " Gadget " et nous revins dans la figure quelques années plus tard sous sa prononciation d'outre atlantique…
Fin de la parenthèse culturelle et revenons en au numéro 1 de Pif Gadget. Celui-ci a décidé de nous confier des œufs de crevettes, ou Artemia Salina, à élever soi-même. Le mini aquarium à monter en solo est inclus -une très bonne idée- et accompagne le tout. Les Artemia Salina rebaptisées " Pifises " sont donc destinées à trôner dans la chambre de votre bambin durant quelques semaines -ou dans la votre si vous décidez de n'être point partageur.
Coté articles, point de grosses surprises. Conseils d'achats DVD, livres jeunesses (une rubrique où l'on soupçonne la patte éclairée d'un ancien collaborateur de SFMag), articles culturels et informatifs et aussi, excellente idée, quelques pages " Réservé aux filles ". Coté jeux, là aussi du très classique, mots fléchés, blagues, etc, avec cependant des petites innovations mêlant BD et jeux (une histoire de Pif et Hercule se prêtant à une analyse graphique pour les plus petits, par exemple). Le rayon BD oscille entre plusieurs styles assez définis. Les classiques et historiques (Pif et Hercule, Placid et Muzo, Léo, Corinne et Jeannot, Dr Justice...), un panorama très nouvelle vague et plutôt aux goûts du jour (Mission Saturne, Cos & Mos, Nestor et Pollux, Lobo Tommy), des histoires plus mâtures (un superbe " Le sabre et le corbeau ", un passionnant " Images-Mirages " avec Pierre Christin au scénario et actualité du Débarquement oblige, un récit des années noires et du 6 juin 44 avec " La capitale des ruines "). On saluera l'effort de la rédaction qui ouvre ses colonnes à Pierre Pelot et Mag&Al.Bé (à l'illustration) pour le mini roman du " Chat Malin ".
Bref, s'il n'y a pas de Corto Maltese ou d'équivalent graphique à l'horizon pour le moment, ni de Rahan -un numéro 1 sans Rahan, je n'y croyais pas !- plusieurs heures de bonnes lectures sont là.
Qui plus est, elles pourront et devront être partagées entre les parents attendris et leurs enfants chéris pour le plus grand bonheur familial de tous. N'oublions jamais que si la lecture est d'abord un effort et ensuite un plaisir, elle est un apprentissage de la solitude pour l'enfant. Cependant, ces moments là ne seront vraiment apprivoisés et appréciés que s'ils sont aussi pour lui synonymes de communion humaine.
Cette communion trans-générationnelle, Pif Gadget peut vous l'offrir tout comme l'ont fait Astérix ou Tintin à d'autres époques de la vie. Par conséquent, tous à vos portes-monnaies ou à vos chéquiers, vous avez forcément un bambin entre 8 et 14 ans à abonner dans votre environnement proche (ça vous fera une excuse pour le lire en cachette en plus !).
Pif Gadget ? On n'y résiste pas !
Magazine mensuel - juillet 2004
Prix : 3,90 euros, 130 pages couleurs.
Abonnement 1 an : 39 euros/11 n° dont 1 double

(08/07/04) Stéphane Pons

C'est vrai qu'il était attendu ce nouveau Pif et il a fallu du flair à certains lecteurs pour le découvrir car qui tardait trouvait le présentoir de certains Kiosques déjà vide.
Incroyable l'engouement pour ce souvenir intense de notre jeunesse que représente Pif le chien et ses comparses d'aventure.
Ils sont certainement nombreux les papas et mamans à avoir fait le détour vers un grand moment de nostalgie et ils n'auront certainement pas été déçus.
Car Pif a conservé son alerte jeunesse et ses valeurs, tournées vers les jeunes (l'Edito s'adresse bien à ces derniers !), dans un concept respectueux des autres où la solidarité existe.
Pif Gadget revient en évoluant avec son temps, notamment au niveau des bandes dessinées mais il refuse une certaine facilité, celle d'une société tournée vers l'individuelle réussite et des valeurs qui ne représentent que l'argent et le pouvoir, l'oubli du respect au travers d'une force primitive souvent exprimée crûment notamment dans les rapports au sexe.
Pif aime savoir, découvrir, il se fait débrouille, astucieux, curieux, amusé et amusant.
Pif sait se faire simple, refuse la vulgarité et l'humour racoleur et facile (basé très souvent en dessous de la ceinture) et se veut le lieu de rencontres des jeunes qui apprendront mais surtout communiqueront leurs expériences à d'autres. Car notre chien adoré attend du courrier, beaucoup de courrier, même si Hercule ne loupera pas l'occasion de lui en chiper quelques pages !!!
Oui, beaucoup de parents vont être fiers et heureux de passer le relais à cette jeune succession qui n'avait entendu parler que d'un mythe.
Alors, faites lui un triomphe !!
Sans vous, le terrible mot "rentabilité" (un mot qui trahit la passion) viendra tuer tous nos espoirs dans l'œuf (et les Pifises seront orphelins !!!).
Surtout que Pif s'installe dans un créneau difficile avec un prix très respectueux de vos porte-monnaie !!!
Rendez-vous le mois prochain !

(08/07/04) Fabrice Leduc

PS : Rahan est effectivement absent en bande dessinée dans ce retour de Pif mais il s'affiche en page 6 pour annoncer son retour dans un tome 5 intitulé Le secret de Solutré. Première aventure avec Jean-François Lécureux seul au scénario, pour des dessins d'André Chéret et une mise en couleur de Chantal Chéret.
Pour en savoir plus : http://www.rahan.org

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La lettre N° 76 : hello Zep !

Le numéro 76 de La Lettre (l'officiel de la bande dessinée made in Dargaud) salue Angoulême et son futur président, Zep. Vous le savez, La Lettre, c'est un must, surtout quand votre libraire vous l'offre.
Imaginez : un vrai mag de 48 pages, maquette classe et claire, bien entendu beaucoup d'infos ciblées Dargaud et Le Lombard, mais il y a déjà beaucoup de grain à moudre chez ces deux grands éditeurs. Mais, l'équipe de François Le Bescond joue le jeu de se pencher sur l'ensemble du berceau du bébé et n'hésite pas à vous donner dès la page 3 un écho du truculent boulot de Calvo et Krassinsky (ils sont vraiment aussi déments qu'inventifs ces deux-là!) avec AK paru chez Carabas et une tonne d'infos sur le monde en perpétuelle ébullition de la Bédé!...
Même notre petite Cité des Bulles y trouve écho entre rubriques Images, Musique, Presse et Multmédia!...
Alors si en plus vous êtes fans de Larcenet, d'Alan Moore, de Fred, de Bollée et Aymond, de Walthéry, de Gotlib... bon, vous me suivez, hein ! La Lettre, si cela dure depuis 76 numéros, c'est que c'est vraiment du solide.
Allez, à bientôt, pour le prochain... courrier !

(Abo : 6 n°/1 an, La Lettre (BD +, 22, rue René-Boulanger, 75472 Paris Cedex 10
PS : l'abonnement donne droit aux 4 numéros annuels d'Avant-Première, de l'accès au site BD + sur www.dargaud.com et de cadeaux : ex-libris, entrées Salons, un ouvrage de la collection Les Correspondances de Christin).

(16/04/04) FabMag

Soleil previews : 32 pages d'infos

Les Éditions Soleil publient le premier numéro de Soleil previews opuscule à l'image de l'avant-première des éditions Dargaud, réalisé pour renseigner les fans de bande dessinée des ouvrages à venir pour mars et avril 2004. Un véritable petit mag de 32 pages qui met en valeur chaque nouveauté à force illustrations et présentation des premières pages des albums. Quelques micro-interviews, des infos montrent la dynamique de l'éditeur toulonnais au travers d'un catalogue où SF et Fantasy dominent toujours.
En pages centrales, tous les albums du bimestre pour un trombinoscope réalisé à partir de leurs couvertures.

A tester près de vos libraires ou par abonnement : 1 an/7,50 euros à Soleil Paris, 81, bd Richard-Lenoir, 75011 Paris.

(16/04/04) Fabbronzé

Tony Corso : un privé en "avant-première"

Je parle d'avant-première de Dargaud, et hop, le voilà qui déboule pour la période couvrant avril à juillet. Et si chez Soleil on fête la naissance d'un bel outil de communication ressemblant comme à un frère à celui de Dargaud, avant-première annonce déjà fièrement son n° 25.
C'est ce qu'on appelle une grande largeur d'avance et force est de reconnaître l'efficacité de ce Mag "maison" qui zoome sur ses affiches (Tony Corso, Le Combat Ordinaire, Imago Mundi, Kenya, Al'Togo, James Healer, Realitiy Show, Mister George), en présentant les trois premières pages des albums à venir. Pub, infos, interviews viennent conforter cette impression qu'en tant qu'amateur de bandes dessinées, avant-première est indispensable.
Là-aussi, c'est à votre libraire de montrer son efficacité ou à votre compte en banque de s'ouvrir pour quelques 7,50 euros l'abonnement annuel.

(Dargaud, Abonnement Avant-Première, 22, rue René-Boulanger, 75472 Paris cedex 10).

(16/04/04) FabInfo

Tintin, reporter au Figaro

À 75 ans, Tintin est nommé "Reporter du siècle" ! C'est le titre que lui accorde le Hors-Série publié par Le Figaro à l'occasion de l'anniversaire du bourlingueur le plus connu des Français et des Belges ! Star internationale de la BD, Tintin est avant tout un reporter, même si ce très bel hommage démontre qu'il bafoue toutes les règles élémentaires du journalisme.
Qu'importe ! Tintin c'est une vision du monde, une ouverture gigantesque vers l'aventure, la curiosité, le savoir, l'expérimentation. Que de vocations il a pu entraîner, emportant notre enfance vers l'inconcevable (le voyage vers la lune), nous donnant procuration pour botter le cul à quelques dictateurs et autres trafiquants d'hommes, sans oublier d'éveiller notre soif de connaissance avec le farfelu Tournesol et quelques autres scientifiques et apprentis-sorciers. Bien avant l'heure, Tintin nous ouvrait les yeux sur les dangers d'un monde de spéculations politiques et économiques.
À 75 ans, et malgré quelques défauts toujours reprochés à Hergé, Tintin reste d'une jeunesse époustouflante, encourageante et qui donne beaucoup plus d'espoirs en l'avenir que nombre de média actuels.
L'évocation d'un mythe moderne magiquement illustré dans ce très beau panorama d'un reporter du XXe siècle.

(Le Figaro, 116 pages, 7 euros)

(12/03/04) FabReporter

Un Virus asiatique fortement conseillé

C'est vrai qu'en ce moment, parler de virus asiatique fait plutôt flipper la population mondiale. Pourtant, ils ont osé et ont nommé leur bimestriel Le Virus Manga. Il faut dire qu'en matière de bande dessinée, la passion pour les mangas est une maladie qu'un nombre croissant de lecteurs tentent d'attraper. Seul risque (non mortel !) : tomber sur une daube comme il en existe forcément, tout comme dans les comics ou la BD franco-belge.
Pour éviter ce phénomène (qui peut entraîner un rejet quasi irréversible), cette nouvelle revue semble être le remède efficace ! Car les titres se multiplient, s'empilant, se défiant, se masquant dans les linéaires surchargés des kiosques et autres dépôts de journaux. On frise l'indifférence tant ces titres se ressemblent et incarnent un mépris du lecteur dit "adulte".
Avec cette revue au format d'un comic, on pénètre dans un espace de critiques, de diversité et de découverte. Le Virus Manga tente le dossier Anticipation, ouvre Enquêtes et angles originaux sans tabous et recherche à vous entraîner en une multitude d'expériences au travers d'un guide tout à fait ouvert au néophyte.
Ils ont tout compris ! Les Mangas, c'est incontournable en France mais il faut encore et encore vulgariser pour montrer la monumentale richesse d'une bande dessinée extrêmement différente, qui s'intéresse à tout et qui a forcément un accès pour tout un chacun !
Avec l'arrivée remarquée de Bédéka, voici une seconde revue qu'il faut absolument découvrir.
Cela bouge dans le PRK (Périmètre des Revues en Kiosques !)

(12/03/04) FabKiosque

 
Ozymandias : la revue qui mélange les genres

Je vous avais parlé de son n° 0 et de ce qu'il nous promettait. De l'info, de l'actu et des dossiers sur tout le front de l'Imaginaire. Avec son premier numéro, Ozymandias est au rendez-vous, pour un mag entre livre et revue, un demi-format au dos carré de bien belle allure.
Et sur le fond, Ozy. affiche Tolkien pour s'ouvrir sur les vastes champs de la Fantasy, Matrix pour surfer en plein Cyberpunk, Blueberry pour élever votre âme en plein shamanisme, Pratchett pour saluer son talent et sa venue lors des Utopiales à Nantes en novembre 2003.
100 pages sur les traces de Gaborit, Colin, James Barclay, Dantec, Mélanie Fazi (l'étoile qui monte !), Pierre Bordage, Henri Loevenbruck, Dave McKean, des infos du Québec, des news, des critiques et même quelques bonnes pages sur la BD par votre serviteur. Ozymandias a réussi son premier challenge : produire un premier numéro aussi attractif que diversifié. Le second s'annonce plus difficile : pérenniser cette aventure pour devenir l'incontournable mensuel dont l'Imaginaire attend la venue.

(5,90 euros en librairies)

(12/03/04) FabMag

 
L'année de la BD, tout 2003 passé en revue…

Seconde année que les Éditions Soleil fournissent cette impressionnante étude d'une folle année de publication de bandes dessinées. Un boulot de titans (qui doit déjà être mis en route pour 2004 !) que mènent Didier Pasamonik, Gilles Ratier, Laurent Melikian et autres camarades sous la direction d'Hervé Loiselet.
Evénements, têtes d'affiches, réussites, chiffres et surtout une production "énorme" y sont présentés, étudiés, rappelés à une mémoire qui peut se permettre d'être défaillante ! Avec L'Année de la BD, vous pourrez trouver les albums que vous n'avez pas vus (et oui, la librairie est devenue trop petite pour tout exposer !) ou que vous avez négligés (pas bien ça !). Bref, c'est furieusement illustré, la BD sous toutes ses formes y est exposée et les auteurs se mouillent même jusqu'à sélectionner leurs 100 "valeurs sûres 2003". Gilles Ratier donne même en bonus un petit supplément de 32 pages qui liste toutes les nouveautés 2003.
Bilan de titans, je vous dis ! Vous y découvrirez auteurs, éditeurs, passionnés d'un médium plus vivant que jamais.
A découvrir en kiosques (84 pages, 5,90 euros) ou chez votre libraire BD dans un format cartonné comme le veut la tradition franco-belge !
Un indispensable.

(16/02/04) FabDico

Le Sport, ça crève...!

Aborder le sujet du Sport au travers de dessins de Serre, Blachon ou de Bridenne, vous vous en doutez, il y a de l'ironie dans l'air et le mot est faible ! Donc, le Sport, sujet du dossier du n° 39 de Vécu, revue estampillée janvier 2004, mais sortie en novembre 2003 ! Et oui, Vécu vit dans le paradoxe temporel puisque le n° 40 est déjà paru, avec la mention mars (... nous en parlerons donc en mars ! Non, je blague...). Mais puisqu'on parle beaucoup de dopage dans ce dossier, on peut penser que les rédacteurs de la revue ne fonctionnent pas au Nutella (Frank), mais plutôt aux préparations sur-vitaminées des produits pharmaceutiques puisqu'ils déboulent dans les kiosques deux mois avant tous les autres !!!
Et une Marseillaise pour Glénat. Une !
Donc on se marre bien avec "Le sport nuit gravement à la santé" et, comme on ne finit qu'épuisé de rire à la sortie de ce copieux dossier, il reste tout le temps pour se distraire de news (infos en français ! pour Stéphane), de critiques (qui ne sont pas de janvier, mais plutôt de fin d'année... comme quoi se projeter dans le futur est un sport difficile !) et de belles ouvertures sur les nouveautés Glénat.
Ainsi Philippe Jarbinet présente Sam Bracken (polar), Moynot et Cornette font dans les Démons, Cortegianni et Cébé invitent Le Roi du monde dans la Loge Noire, Frank Giroud livre quelques derniers secrets avec un excellent XIIIe commandement du Décalogue.
Et encore... Le Fou du Roy (Cothias-Goeffert), Le Roman de Malemort (Stalner), une invitation pour un Bar 2 en roue libre (Joe Bar Team... Vents d'Ouest) ou Arnoux et Pierret qui nous présentent "Le châtiment du banni", 14e tome de la série Les aigles décapités qui est livré en version intégrale noir et blanc pour sortir en beauté de ce numéro.
Lisez Vécu, avec deux mois d'avance ou de retard, qu'importe, laissez les "marketteurs" à leurs idées idiotes et dévorez ce très bon bimestriel. Promis, je vous parle du n° 40 le plus vite possible.

(13/02/04) FabVécu

Le Pavillon Rouge change de Planète

Nous étions habitués au très bon Magazine Delcourt intitulé Planète. Sa disparition faisait suite à la naissance du magazine Pavillon Rouge, vendu en kiosques. Depuis le naufrage malheureux de cet honorable mensuel, l'éditeur a relancé son Delcourt Planète, un bimestriel que l'on peut récupérer chez les libraires spécialisés (vive eux !...)
Pour son n° 21, le Delcourt Planète titre sur Les Korrigans, de retour en Terres celtiques sous la houlette de Mosdi et Civiello. Chaque nouveauté de l'éditeur sur la période janvier-février est présentée sous forme de doubles-pages, une de présentation de l'univers et des auteurs, l'autre sous forme d'une page issue de l'album.
Vous trouverez ainsi Ceux qui rampent par Delmas et Blasquez, HauteVille House de Duval et Gioux (voir brève sur cette série), Jimi Hendrix par Bill Sinkiewitz, Korrigans, Le Bordel des muses par Gradimir Smudja (pour une rencontre avec Toulouse-Lautrec et ses frasques nocturnes), Melissa par Alexis Laumaillé (une Insomnie qui se rapproche !), Nash 8 de Pécau, Damour et Fabrys (direction Mars), la toute jeune Nävis (un bon délire signé Morvan et Munuera, livré en N & B et en couleur), Salem la Noire 2 par Cordurié et Créty, 7 secondes, Star Wars, Trop de bonheur, Swanp Thing (le retour), Les Blague de Toto (mélancolie... snif !), Le Parc fantastique, Sans famille et des mangas à la volée... Bref, cela semble inépuisable, car il y a tout de même 48 pages !...
C'est donc du tout bon, histoire de se faire une idée sur ce que la maison Delcourt vous concocte. Donc essayez de l'avoir gratos, comme cela, vous achèterez un album de plus... sinon, un abonnement est possible : 5 numéros/7,50 euros à Editions Delourt, Delcourt Planète Abonnements, 54, rue d'Hauteville, 75010 Paris.
Même en le payant, vous n'aurez pas de regret !

(13/02/04) FabMag

La Ligue des Héros Républicains en Avant-Première

Non, ce ne sera pas dans le Avant-Première de Dargaud que vous trouverez des infos sur la toute nouvelle série de Duval, Gioux, Quet et Beau puisque Hauteville House paraîtra chez Delcourt. Mais l'éditeur vous propose un petit seize pages en couleur qui contient ni plus ni moins que 12 pages du premier album intitulé Zelda (pages 16 à 27).
Les autres sont utilisées à exposer une étonnante rencontre entre Histoire et Science-Fiction. Le Steampunk va encore révolutionner l'Histoire, cette fois entre un Napoléon avide de contrôler les phénomènes paranormaux et d'intensifier la recherche spatiale et des agents républicains (héros présentés dans cet opuscule) qui mènent la résistance depuis la maison de Victor Hugo, Hauteville House à Guernesey (cela me rappelle "La Lune seule le sait" de Johan Héliot qui imagine un Napoléon ayant fait alliance avec une race extraterrestre pour maîtriser le voyage dans l'espace et un Victor Hugo qui s'apprête à partir vers la Lune… en Grand Format chez Mnémos, en Poche chez Folio et surtout, un bouquin à ne pas louper !!).
Et pour finir, la dernière de ce petit mag d'une série très prometteuse présente les intervenants de cette nouvelle série du label Série B, quatre metteurs en scène de l'Imaginaire accompagnés de Manchu pour le design de la couverture.

Du beau monde pour une série prévue en plusieurs cycles de trois tomes. Premier rendez-vous le 18 février. Avant-Première dans ce fascicule chez vos libraires.
En prime, je vous mets la photo de cette fameuse maison nommée Hauteville House !

(10/02/04) FabHugo

 

Y'a-t-il des Loups-Garous sur Mars ?

Si un jour le mensuel SFMag arrive à présenter ses dossiers dans une véritable maquette, un habitacle digne de ce vaisseau fait pour l'espace, ce jour-là, oui, cette revue pourrait devenir le bastion des allumés de l'imaginaire.
Les efforts se multiplient pour améliorer le contenu depuis 5 à 6 numéros, les daubes façon "Perry Rhodan" disparaissent peu à peu au bénéfice de vraie littérature d'évasion et de découverte, même la verrue de dernière page nommée BD a disparu pour ce n° 40 !! De vraies bonnes intentions seraient-elles enfin en marche ?
Méfiance ! Rien ne se gagne facilement dans ce fief tenu de longue date par Alain Pelosato. Les critiques et rédacteurs se succèdent au gré des humeurs exacerbées (j'en connais un rayon !...), le mauvais goût est ancré comme mousse au pied des vieux murs, de vieilles manies collent aux pages comme le grasseyant goudron d'âcres cigarettes...
Pourtant, avec un numéro 40 dédié à Mars et un 41 aux Loups-Garous, les couvertures innovent, critiques et dossiers invitent à la diversité... ciné, livres, BD sont là pour votre plaisir, même si on doit encore reprocher de nombreux visuels bas de gamme issus des mauvaises définitions d'images d'Internet (de toute façon, les bons sont utilisés comme des demi-timbres coupés en quatre !)
On ne s'improvise pas pro d'un coup de baguette magique, mais les efforts de Bruno Paul (ciné), Mike Espinosa (livres), Stéphane Pons (dossier Mars) et de toute une équipe de bénévoles (dont je faisais partie pour la BD jusqu'à parution de ce numéro 40) sont considérables et ne méritent pas d'être jetés aux orties comme le fait une presse fanique et parfois pro ("Bifrost") pour le plaisir gratuit de régler des soldes de vieux comptes avec la direction de ce Mag.
2003 fut une année d'humanité méprisable... Pour nous, amis et confrères d'écriture, SFMag fut une bouffée d'oxygène... malheureusement polluée par un syndrome incurable qui laissera les bonnes intentions de ce mensuel se déliter dans l'a priori et la mauvaise foi. Il faudra aller respirer ailleurs...

(SF Mag, n° 40 et 41, 68 pages, 6 euros le numéro)

(10/02/04) Fabrice Leduc

De nouveaux pas sur la Bulle

On a marché sur la lune, puis on l'a oubliée !... L'homme pense maintenant à Mars !... On a marché sur la Bulle et depuis 10 ans, elle s'était envolée, oubliée dans de vagues souvenirs. Mais Yannick Bonnant (rédacteur dans Sapristi) a bonne mémoire et son bébé ne pouvait indéfiniment rester dans l'oubli. La revue des passionnés de bandes dessinées revient avec un n°0 aux deux parties en tête bêche, ce qui donne le plaisir de doubles couvertures (Marini et Frank Pé).
Dans un petite format rappelant le meilleur des fanzines, On a marché sur la Bulle ouvre ses pages à quatre dessinateurs pour quatre entretiens où s'affiche le talent en crayonnés de Marini, de Pascal Bresson, Frank Pé et de Fabrice Lebeault.
Du plaisir, rien que du plaisir. Une revue faite pour les dessinateurs et qui n'oublie pas d'expliquer quelques procédés techniques comme ici, la sérigraphie. 48 pages bien imprimées, de jolies couvertures ou couleur, voilà une revue petite, mais classe, intelligente et nourrie à la passion. Les Petits Sapristains vous y proposent les images qu'ils produisent et vous rappellent qu'en vous abonnant, un ex-libris de Frank, Peynet, Bresson, Lebeault ou Marini vous sera offert.
Le prochain rendez-vous annonce William Vance, Patrice Pellerin et de multiples surprises...

(Abonnement : 4 n° 22 euros , 1 ex-libris offert, à OAMB YB, la Chênaie-Longue, 35500 Saint-Aubin-des-Landes - e-mail : yannick.bonnant@tiscali.fr)

(24/01/04) FabChampagne

Donnez-vos vieux vêtements à Moréa

Et oui, je lance cet appel à votre générosité. En suivant "Le feu du temps", troisième tome des aventures de Moréa par Arleston et Latil, je me rends compte que les éditions Soleil ont de bien faibles moyens en terme de costumes de scéne. En effet, rarement la pauvrette (et plusieurs de ses copines) n'aura été aussi dénudée dans ses aventures. Si les hommes sont assez généreusement, voire chaudement habillés, force est de reconnaître que les petites gazelles de ce thriller science-fictif doivent souvent s'enrhumer et fortement précipiter le déficit de la Sécurité Sociale vers des gouffres abyssaux. Je dis donc : habillez vos filles où achetez des actions chez RuhmeAdvil ! Pour être complet, la joile rouquine est plutôt bien roulée, généreusement attribuée (on dit un truc dans le genre non ?) et toutes ses copines ont rarement de petits seins et les fesses plates. Y'a pas de raison à se faire du mal, hein Arleston, surtout que la fille à poil, cela vend bien. A découvrir dans Lanfeust Mag N° 61 (janvier 04) avec une Heaven Doll glissée dans Trolls de Troy (p. 25) entre quelques mains collées aux fesses et des décolletés abondamment garnis, une très appétissante Marlysa qui livre (et oui !) son terrible (et oui !) secret (bin oui !), mais montre pas ses nichons (et, faudrait savoir, hein !), une jolie Noa rosissament postérisée (Glurp !) au centre...
Un beau petit concours vous attend pour un an au Soleil parmi une ribambelle d'infos et d'autres BD (où malheureusement, tout le monde reste habillé !). C'est du bon, c'est du gros, c'est du sexy. Lanfeust Mag version poids lourd que plus rien n'arrête, parmi étoiles et humour et avec une nouvelle de Philippe Heurtel (salut Philippe !) illustrée par Nicolas Mitric. Car oui, Lanfeust Mag, c'est aussi de la littérature. Non, mais...

(Kiosques, 116 pages, 4,20 euros )

(24/01/01) FabBronzé

La quête... c'est reparti !

Et oui , voilà l'accroche-vedette du " 70 de BoDoï. Un titre qui aguichera tous les fans de Loisel et Le Tendre même si ceux de Lidwine sortiront déçus d'un fort et passionnant dossier. Cela commence par La Quête et continue par un très joli moment en compagnie du scénariste Serge Le Tendre. Vous en saurez ainsi un peu plus sur ses autres séries : "Siloë", "Chinaman" ou le petit dernier, "Le Livre des destins" (# 1 pré-publié dans la revue), tout en rencontrant "TaÏ Dor", "L'Oiseau noir" et "La Gloire d'Héra".
BoDoï nous donne à la suite le nom du grand gagnant. Et oui, ce sera Mohamed Aouamri qui prendra la suite de L'Ami Javin...
Autres morceaux de choix à découvrir : le Prix Décoincer la bulle (co-organisé par les centres Leclerc et Bodoï) pour un premier album (je vote pour Fanny Montgermont pour "Elle" chez Paquet), Mazan, Gaiman, le très bon "Thomas Silane" (nouveauté Bamboo pré-publiée ici), un gros bilan faisant le pont entre 2003 et 2004 ou l'excellent " Cuervos " de Durand et Marazano (3ième prépublication de ce n°, Glénat).
Du bon, et même du très bon. Je ne boude pas mon plaisir, ce n° 70 est totalement le reflet de ce que je peux espérer d'un Mag professionnel sur la BD (même si comics et mangas sont encore rares !)... donc, autant le dire !

(14/01/04) FabMag

Castermag' s'étoffe pour l'automne

On le dit, on le répète, la bande dessinée est en plein essor, les titres se multiplient, les collections naissent comme champignons sous la rosée, les acteurs de ce boom gigantesque font courir les foules aux festivals et aux dédicaces.
Devant une rentrée d'une grande richesse, les éditions Casterman n'ont pas voulu écarter pour manque de pages certaines de leurs nouveautés, d'où un "Castermag' # 4" de 12 pages (4 de plus), pour une grande et belle gazette éditée sous le sourire d'un Geluck resplendissant de santé. Hergé, Tardi, Martin, la revue "Bang", Jacamon et Matz ("Le Tueur"), Bonin et Seiter ("Fog"), Sokal, Dufaux pour "Jaguar", Pratt, Giardino... ce mag est aussi copieux qu'intéressant et vous aidera à ne louper aucun événement majeur vu de la fenêtre d'un éditeur aussi éclectique qu'exigeant.
A réclamer chez votre libraire ou sur demande à Casterman (France : 36, rue du Chemin-Vert, 75011 Paris - Benelux : rue Royale, 132, boîte 2, B-1000 Bruxelles)

(21/10/03) FabMag


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