Avec Tom Welling (Clark Jerome Kent/Kal-El), Kristin Kreuk (Lana Lang), Michael Rosenbaum (Alexander Joseph "Lex" Luthor), Sam Jones III (Peter "Pete" Ross), Allison Mack (Chloe Sullivan), Eric Johnson (Whitney Fordman), Annette O'Toole (Martha Clark "Ma" Kent), John Schneider (Jonathan "Pa" Kent), John Glover (Lionel Luthor), …

Octobre 1989, une pluie de météorites s’abat sur Smallville, une petite bourgade du Kansas, en provocant d’énormes dégâts matériels et humains. En quelques secondes, une petite fille, Lana Lang, assiste sans comprendre à la mort de ses parents, percutés de plein fouet par un des projectiles venus de l’espace, Lionel Luthor, venu visiter une succursale de la « Luthor Corp », voit le champs de maïs où se trouvait son fils soufflé par la chute d’un débris cosmique de bonne taille et Martha et Jonathan Kent, qui rentraient tranquillement chez eux après avoir fait des courses en ville, évitent de justesse la collision avec un fragment qui fracasse la route juste devant leurs roues. Mais quelques minutes plus tard, ces derniers, encore sous le choc, remarquent un gamin nu comme un vers émerger du cratère causé par l’impact dans lequel ils découvrent un vaisseau spatial. Ne pouvant se résoudre à remettre le gamin aux autorités, le couple, qui ne peut avoir d’enfant, décide de garder sous silence cette découverte des plus extraordinaires et décide de s’occuper de ce cadeau littéralement tombé du ciel.
Douze ans plus tard, Clark Kent, qui ignore tout de ses origines extraterrestres, tente, tant bien que mal, de vivre une adolescence normale en dissimulant du mieux qu’il peut ses facultés physiques et mentales hors du commun. Mais, un morceau de météorite vert fluo que Lana Lang, la jeune fille dont il est secrètement amoureux, porte en pendentif autour du coup, les étranges mutations dont sont victimes certains habitants de la région et le retour de Lex Luthor à Smallville, venu s’occuper de l’antenne locale de l’entreprise familiale, vont rapidement confronter Clark Kent aux circonstances liées à son arrivée sur notre planète.

Surfant clairement sur le succès d’une série comme « Buffy contre les vampires », œuvre cathodique aux nettes allures de comics book télévisé mettant en scène l’adolescence d’une super-héroïne, « Smallville », fruit d’une idée aussi simple qu’ingénieuse, entreprend de réactualiser le mythe du plus ancien des super-héros, dont les années collèges se voient transposées de nos jours. Une astuce offrant, non seulement, la possibilité aux créateurs de la série, à savoir Miles Millar et Alfred Cough, de présenter le personnage sous un angle complètement nouveau, capable de surprendre les plus incollables sur la carrière de l’homme d’acier, mais aussi de séduire et captiver une nouvelle génération de spectateurs.
Pour incarner ce jeune homme au cœur pur, qui prend conscience de ses pouvoirs et de la responsabilité qui en découle, la production va auditionner plusieurs centaines de candidats avant de jeter son dévolu sur Tom Welling, un jeune acteur dont la présence, alliant puissance et vulnérabilité, collait exactement à l’idée que Miles Millar et Alfred Cough avaient du personnage de Superman en devenir. A ses côtés, la jeune et charmante Kristin Kreuk (qui n’est pas sans évoquer Katie Holmes de « Dawson’s Creek » ou Shiri Appleby de « Roswell ») prête ses traits délicats à Lana Lang, le premier amour de l’homme d’acier, alors que Michael Rosenbaum se glisse, quant à lui, dans la peau d’un Lex Luthor, certes intelligent et un rien machiavélique, mais qui n’est pas encore le génie du mal avide de pouvoirs qui affrontera Superman, bien des années plus tard à Métropolis. Côté casting, outre la présence du toujours excellent John Glover, dans le rôle du père de Lex Luthor, les fans des aventures de l’homme d’acier au cinéma pourront reconnaître dans le rôle de Martha Kent, la mère adoptive de Clark, Annette O’Toole, qui interprétait Lana Lang au côté de Christopher Reeve dans « Superman III ».
Toujours est-il que « Smallville », servi d’entrée par un pilote d’un excellent niveau et une première saison captivante, s’est imposé outre-atlantique comme la nouvelle référence en matière d’adaptation de comics book à la télévision, laissant loin derrière « Loïs et Clark », et surtout la malheureuse tentative connexe de « Superboy », à tel point, qu’il serait déjà question, dans les milieux autorisés, d’organiser une rencontre entre le jeune Clark Kent et un Bruce Wayne adolescent qui, loin d’être fortuite, pourrait introduire une série du même type mais située cette fois-ci à Gotham City.

Titre original : Smallville

Producteur(s) : Robert Hargrove, Michael Green, Robert Petrovicz
Coproducteur(s) : Doris Egan, Michael Green, Philip Levens, Tim Scanlan, Greg Walker
Producteur(s) associé(s) : Juanita F. Diana, Tim Scanlan
Producteur(s) exécutif(s) : Joe Davola, Alfred Gough, Miles Millar, Brian Robbins, Michael Tollin, David Nutter (pilote)
Coproducteur(s) exécutif(s) : Greg Beeman, Kenneth Biller, Ken Horton, Alex Taub, Michael W. Watkins
Supervision de la production : Mark Verheiden
Producteur(s) de la création : Joseph Loeb III

Musique originale : Mark Snow, Pete Yorn  (chansons "On Your Side" et "Just Another"), Remy Zero
Image : Barry Donlevy, Attila Szalay, Peter Wunstorf
Montage : Stephen Mark
Distribution des rôles : Deedee Bradley, Mary V. Buck, Coreen Mayrs
Création des décors : Bernard Hides (pilote), Lance King
Création des costumes : Cynthia Ann Summers
Maquillage : Joel Echallier, Lisa Love

Production : Smallville Films, Tollin/Robbins Productions, Warner Bros. Television, Warner Bros.
Distribution : CanWest Global, Chum Television, The WB Television Network
Effets spéciaux : Rainmaker Digital Pictures