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Le quartier asiatique 

 

 
EVERYDAY

Auteur : Niriko Nananan
Traduction : Corinne Quentin
Editeur
: Casterman (Coll. Sakka)
Inédit, moyen format, noir et blanc, sens de lecture japonais, 206p., 9,95 euros

"Kabocha to mayonnnaise" (le titre original de ce manga qu'il a été judicieux de traduire par "Everyday") traite de la féminité : sentiments, sexualité, avortement, prostitution occasionnelle.
En pleine confusion sentimentale, l'héroïne entretient son petit ami, tout en se souvenant avec nostalgie de son ex pour lequel elle n'était qu'une passade. Elle pourrait se laisser porter par les évènements mais elle préfère les modifier d'une manière surprenante et apparemment irréfléchie.
Ces décisions l'amèneront à une révélation : ce qu'elle recherchait n'était peut-être qu'un amour au quotidien.
Une quête initiatique où le refus de la banalité avait pour effet de s'éloigner du bonheur.

(21/06/05) Damien Dhondt

 

 

 

 

TSURU PRINCESSE DES MERS t.1 et 2

Auteur : Hideki Mori
Editeur : Delcourt
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 220p.,
7,15 euros

Mori Hideki qui nous avait procuré la saga chinoise "Stratège" (1), nous revient en nous contant la version manga d'un personnage historique : la princesse Tsuru de l'île de Mishima qui modernisa le combat naval dans les îles japonaises.
L'auteur pousse les sentiments de son personnage à l'extrême allant jusqu'à la faire pleurer sous la mer. Mais il s'est consacré à l'adolescence de l'héroïne. L'irréalisme atteint des sommets quand on voit une gamine de treize ans sabrer sans problème des escrimeurs expérimentés.

(1) aux Editions Tonkam

(13/03/05) Damien Dhondt

 

 

 

FLIC A TOKYO t.6

Auteur : Keiichi Sukuchi
Editeur : Delcourt
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 196p.,
5,75 euros

Dur, dur d'être Flic à Tokyo.
Après avoir été agressé par un groupe d'ados jouant aux détectives et l'ayant pris pour un cambrioleur, tabassé par un de ses supérieurs, il doit organiser le déménagement des grands pontes de la police. Après que la femme du commandant de la police l'ait heurté avec sa voiture, c'est en toute logique qu'il doit porter ses paquets.
Pour se détendre, il doit explorer un hôpital désaffecté qui serait la demeure d'un fantôme. Heureusement pour Kagami, il est accompagné d'Hanamura la fliquette irascible armée de sa caméra "moi je filme, alors c'est à toi d'y aller en premier"
Kagami toujours confronté aux disfonctionnements de la police japonaise devient désabusé. Cela fait un bon bout de temps qu'il n'a pas défoncé de portes au bulldozer ou avec sa tête. Il vieillit.

(13/03/05) Damien Dhondt

 

 

 

GALS t.1 à 7

Auteur : Mihona Fujii
Editeur: Glénat
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 202p., 6,08 euros

Voici Ran, lycéenne japonaise ayant pour père, grand-père, arrière-grand-père, mère et frère des policiers. Petit problème : elle est bien décidée à devenir la honte de la famille en ne suivant pas la tradition familiale malgré les pressions de la dite famille quelque peu stressée par le comportement violent de Ran. Ne nous y trompons pas. Ran ne suit pas la voie de la délinquance. Cependant à chaque fois qu'elle est confrontée à certains aspects déplaisants de la jeunesse japonaise (lycéennes devenues escort-girl et glissant vers la prostitution, manipulation sentimentale, combat au couteau, diffamation par le biais d'Internet, professeur brutal ou pédophile…), elle réagit d'une manière très directe : autrement dit, elle cogne !
L'auteur a choisi un ton léger pour évoquer des problèmes sérieux. Il est regrettable que le dessin soit minimaliste. Ainsi il est parfois difficile de faire la distinction entre les différents personnages. De ce fait, on se repère dans les scènes de baston aux vêtements des combattantes.
Le deuxième tome a été l'occasion de découvrir les exploits de sa petite sœur, adorable bout de chou aussi subtile que son aînée et ayant l'énergie d'un Power-Ranger, les délinquants n'ont qu'à bien se tenir. Pour l'instant, elle a mieux à faire. Depuis que Ran a pris un panneau publicitaire sur la tête, elle se comportement bizarrement : assiduité aux cours, désintérêt pour la mode, comportement pacifiste, spéculation intellectuelle. L'explication la plus rationnelle quelle ait trouvé est que sa chère sœur est sous le contrôle des Extra-terrestres. Les Aliens n'ont qu'à bien se tenir !
L'auteur a utilisé un phénomène social japonais : les Gals existent réellement et consacrent l'essentiel de leurs activités à la mode, ce qui explique le refus de Ran d'entrer dans la Police (le port de l'uniforme étant incompatible avec la mode). Mais selon son frère, cela vaut mieux pour l'avenir du Japon.
Néanmoins Ran doit, comme toutes les lycéennes, faire ses devoirs de vacances. Quelle va être l'excuse cette fois : téléportation au Mexique, enlèvement par des extraterrestres, attaque par des taureaux espagnols ou par un cactus ? Mais pourquoi personne ne l'a croit ?
Les vacances de Ran et de ses copines gals vont se dérouler pour le malheur de ce pays à Taiwan ! Surprise : une vedette locale de la pub est en fait le sosie de Ran . Elle lui demande de la remplacer pendant qu'elle part en rendez-vous amoureux en cachette de ses producteurs. Pas de problème, sauf que tous les spectateurs de Taiwan vont avoir la surprise de voir leur vedette chinoise jurer en japonais.
Pendant ce temps le paternel de Ran et son professeur principal s'efforcent désespérément de trouver un moyen de la faire progresser dans ses études. Et par moment ils se sentent vraiment vieux, oh oui.

(18/02/05) Damien Dhondt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HAPPYMANIA t.1

Auteur : Moyoco Anno
Editeur : Pika
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 152p.,
6,60 euros

Shigeta veut trouver le grand amour. Pour cela, elle s'offre au premier venu, s'empare du mec d'une autre et finalement s'installe. Quand elle trouve une autre fille nue dans le lit de son mec elle envisage plusieurs possibilités : une vision ? Non, ce doit être sa sœur et elle a dormi toute nue parce qu'elle n'avait pas de pyjama,...logique. Finalement elle va finir par le partager avec une autre.
Elle ne s'est pas aperçu que son collègue est amoureux d'elle et se demande bien pourquoi. Au moins, lui, se pose les bonnes questions.
La rigueur du dessin permet de distinguer deux filles du fait que l'une porte des lunettes et l'autre non. Cependant quand la myope est renversée par une voiture, c'est celle qui ne porte pas de lunettes qui se retrouve dans le plâtre.
Voyons les centres d'intérêt pour cette œuvre :
-le dessin : mieux vaut ne pas en parler.
- l'humour : euh c'était de l'humour?
- l'intérêt dramatique : ah il y en avait ?
- complexité de l'intrigue ? Non, aucune.
Bref c'est une histoire nulle, ni drôle ni dramatique, avec des dessins même pas potables. La véritable question est : pourquoi avoir publié ce manga ?

(06/052/05) Damien Dhondt

 

 

 

 

ANGE, MODE D'EMPLOI t.1

Auteur : Kumiko Kikuchi
Editeur : Soleil (Coll. Vegetal Manga Shoten)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 197p.,6,60 euros

C'est un ange. La preuve ? Il a deux ailes dans le dos. A part ça, il ressemble à un dinosaure. Mais la redoutable vice-présidente de la fabrique de jouets a décidé que cela serait la peluche idéale pour Noël. Ah ? Quoi qu'il en soit une employé refile à sa nièce un de ces "Anges". Mais quelque temps plus tard, la dite nièce vient lui demander pourquoi cet ange bouge et vole et puis quand une peluche dérobe le repas de ses amies et...crache du feu, ce n'est pas le signe d'un comportement angélique. En prime "l'Ange", véritable Machiavel, interfère dans la vie amoureuse de l'adolescente. Là, il y a problème.
Cocasse et bizarre.

(28/10/04) Damien Dhondt

 

 

 

PARASITE t.1 à 5

Auteur : Hitoshi Iwaaki
Editeur : Glénat
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 212p. 6,08 euros

Les parasites ont infiltré la population terrienne, remplaçant la tête des humains par leur propre corps malléable et pouvant également servir d'arme destructrice, ce qui leur permet avantageusement de se nourrir (des Terriens). Mais Izumi, dont seule la main a été infectée, n'est plus le seul à connaître leur existence. On commence à soupçonner bien des gens de ne pas être vraiment humain. De ce fait, l'un des parasites a été démasqué...et le massacre commence.
Le suspense a cédé la place à l'action mais l'auteur continue à nous présenter une situation des plus stressantes.
Izumi, les combattant à l'occasion, s'interrogeant sur la part d'humanité qui demeure en lui, est confronté à la tragédie, sa mère succombant à une rencontre avec un Parasite. Et puis survient une jeune fille qui grâce à des pouvoirs psychiques latents soupçonne qu'Izumi et d'autres ne sont pas vraiment ce qu'ils paraissent être.
Glénat et Kana ont apparemment décidé de séparer les dates de publication des différents tomes de Parasite et Arms qui se ressemblaient beaucoup (Arms a été publié au Japon 7 ans après Parasite)..

(28/10/04) Damien DHONDT

 

 

 

 

DA ! DA ! DA ! t. 2 à 5

Auteur : Mika Kawamura
Editeur : Soleil (Coll. Vegetal manga shoten)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 181 p., 6,60 euros

Tout le monde le sait : quand un Extraterrestre percute le toit de votre demeure, les ennuis commencent. Attention ! Cette fois, ce n'est pas le toit d'un garage mais celui d'un temple bouddhiste (celui où réside la jeune Miyu avec le jeune Kanata). Certes cet extraterrestre (un bébé volant) adore les chats mais surtout Wan-ya le Sitter-Pet (le chat polymorphe faisant office de baby sitter). Les deux enfants se retrouvent donc "parents" du jeune bébé, étant donné que ceux de Miyu sont partis travailler aux Etats-Unis et l'ont donc confié au paternel de Kanata (partis en Inde pour cause de pèlerinage bouddhique).
Pour les deux collégiens, il suffit de dissimuler Lou (c'est ainsi qu'ils l'ont baptisé) aux regards des copines de classe un peu trop curieuses (surtout Christine l'hyper jalouse d'ascendance française), de l'extraterrestre en vadrouille omniscient (qui sait tout notamment la taille du soutien-gorge de Miyu) et de la mère de Miyu (celle qui fait le ménage au lance-flammes) revenue de son stage à la Nasa avec son détecteur d'extraterrestre.
Au fait, Christine a deux cousins : Kurita, fou amoureux de Miyu et la tout petite Momoka qui, du haut de ses trois ans, a décidé qu'elle serait la petite amie de Lou.
Tout se complique le jour où le petit Lou fait une crise de maladie infantile extraterrestre des plus banales : la centuplication, autrement dit la multiplication du bébé volant en cent exemplaires. Au fait ils sont tous là ?
Un dessin assez peu élaboré mais l'humour en cascade pallie largement ce manque.

(28/10/04) Damien DHONDT

 

 

 

 

 

 

SANCTUARY t.5

Scénario : Sho Shimura
Dessin : Ryoichi Ikegami
Editeur : Kabuto
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 6,60 euros

Hojo le Yakusa et Asami l'homme politique représentent les deux faces du pouvoir du Japon. Bien décidé à conquérir les deux aspects du pouvoir de l'ombre comme celui du pouvoir officiel, ils posent les bases de leur conquête. Parallèlement, leur vie privée s'affine. Ils se sont tous les deux fixés un objectif du genre féminin singulier. On avait déjà souligné la ressemblance des deux héros. Cette fois l'objet de leur intention se trouve dans les deux cas dans le camp opposé. Pour Hojo, ce sera la commissaire-adjointe enquêtant sur lui et pour Asami...la vice-présidente américaine ?
C'est l'occasion d'une diatribe anti-américaine. En effet les vilains-méchants-pas-beaux américains taxent lourdement les voitures japonaises dans leur pays et râlent contre les mêmes taxes qui frappent leur propres voitures exportées au Japon. Or il n'est jamais mentionné la pratique japonaise de vente à bas prix à l'extérieur, les constructeurs se rattrapant sur les consommateurs de leur propre pays et autres méthodes déloyales employées par le Japon.
Peut-être s'agit-il de choses que les auteurs n'ont pas voulu rappeler à leurs lecteurs nationaux ?

(25/10/04) Damien Dhondt

 

 

 

 

 

UMIZARU l'ange des mers t. 1 à 3

Auteur : Shuto Sato
Editeur : Kabuto
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 200p., 6,95 euros

La jeune journaliste Miharu Urabe en visite sur le nouveau bateau des garde-cotes balance sa cigarette par dessus-bord, c'est à dire sur le matelot Daissuke Senzaki, qui, suivant une vieille tradition de la marine japonaise, est en train de faire ses besoins suspendu à la rambarde. On comprend très vite que commence une grande amitié. La meilleure preuve, c'est qu'embarquée par erreur en pleine tempête sur le navire des garde-cotes, la journaliste irascible et la nouvelle recrue maladroite se trouvent obligés de partager le même sceau de vomi.
Outre le sauvetage, les garde-cotes s'occupent également de la criminalité maritime ce qui procure de nombreuses situations dramatiques. Quelques situations cocasses servent à détendre une atmosphère des plus stressante : tempête, incendie à bord, tabassage par ses supérieurs et par une journaliste ivre, la vie de Daissuke n'est pas des plus reluisantes. Sur un bateau en feu sur le point de se briser en deux avant de couler, il reçoit l'ordre d'évacuer alors qu'il vient de découvrir que ce bateau transporte des clandestins enfermés derrière une plaque soudée. Les ordres sont simples : évacuer. Mais à travers une minuscule ouverture se tend une main féminine....
Les pratiques des garde-côtes sont décrites avec précision tout comme Say hello to Black Jack du même auteur qui décrivait avec minutie le monde médical. Le point commun de ces deux séries réside dans ses héros débutants qui voulant bien faire craquent parfois quand toute décision peut entraîner la mort. Comme dans la série médicale, le héros passe de service en service ce qui nous permet de découvrir les différentes facettes du métier de garde-cote. On découvre également le passé traumatisant de Daissuke. C'est sans doute une explication mais les héros pleurnichards commencent à m'agacer.

(03/10/04) Damien Dhondt

 

 

 

 

 

BASARA t.16

Auteur : Yumi Tamura
Editeur : Kana
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 191 p., 5,25 euros 

Au Nord du Japon, les troupes du Roi Noir mènent un combat contre les rebelles. Sur le champ de bataille, apparaît la silhouette fantomatique du Tigre Blanc : combattant féroce et énigmatique mais aussi celle d'une étrange infirmière.
Sasara a été anéantie par la révélation que son bien aimé Shuri était le Roi Rouge, celui qui a fait détruire son village, exécuter son père et son frère. Ayant quitté ses hommes, elle se rend dans la ville Noir-Violet (demeure de la Reine Violet, l'épouse du Roi Noir). Comme on connaissait les problèmes psychiques récents de Sasara (épisode 15), on pouvait logiquement penser que le Tigre Blanc et l'infirmière était chacun une de ses personnalités, dont elle jouerait alternativement le rôle. Erreur ! Elle est bien l'une de ses personnes, l'autre étant quelqu'un de sa connaissance.

(17/09/04) Damien DHONDT

 

 
BASARA t.15

Auteur : Yumi Tamura
Editeur : Kana
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 191 p., 5,25 euros

Ils s'aiment et ignorent qu'ils sont dans des camps opposés. Sasara la rebelle et Shuri le Roi Rouge dépossédé poursuivent chacun leur quête. Parcourant le Japon dont la civilisation s'est effondrée il y a trois siècles, ils finissent par se retrouver. Sasara, ayant pris la place de son frère jumeau Tatara, exécuté sur ordre du Roi Rouge, a allumé les feux de la rébellion dans tout le Japon. Pendant ce temps, Shuri a récupéré par la force son trône confié par son père à un administrateur.
Ce tome est celui d'un changement radical dans la série. Au cours d'un combat, les deux adversaires découvrent leurs identités respectives. Alors que Shuri se retrouve aux mains de son frère ennemi le Roi-Bleu , Sasara sous le coup de la révélation, craque, abandonne ses troupes et erre dans le Japon.
Il est vrai qu'il était temps que les deux héros réalisent la situation. Avec de multiples indices parsemés le long de la série, il fallait beaucoup de mauvaise volonté pour ne pas comprendre (Sasara qui savait que le Roi Rouge s'appelait Shuri avait rencontré un sosie de son bien-aimé apparenté à la famille royale !). Il aurait été difficile de continuer à prétexter un manque de réflexion de la part des deux héros.
Quoiqu'il en soit une nouvelle ère s'annonce.

(17/09/04) Damien DHONDT

 

 

 

 

 



BEYBLADE t. 1 à 4

Auteur : Takao Aoki
Traduction : Alice Lacroix
Editeur : Panini comics (Coll. Generation Comics)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 192p., 6,95 euros

"Hypervitesse !" Voici les débuts de Tyson, le champion de Beyblade (toupies high-tech qui s 'affrontent). Après le dessin animé, le manga débarque en France. Sur des bases assez simplistes, Takao Aoki déploie des trésors d'imaginations pour intéresser les lecteurs : que ce soit les tactiques employées, les tragédies familiales ou l'origine "mythologique" de certaines des Beyblades. Sympa mais l'identité d'un mystérieux personnage peut être facilement devinée grâce à des indices gros comme des maisons. De plus, les duels avec les attaques spécifiques des combattants, des cris comme "Par la patte de l'ours" ou la rafale de glace gelant l'adversaire rappelle quelque chose. Mais quoi ?

(17/09/04) Damien Dhondt

 

20th CENTURY BOYS t.13

Auteur : Naoki Urasawa
Editeur : Generation Comics
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 232p., 8,99 euros

Les membres de la secte d'Ami ont noyauté le pouvoir. Progressivement, par le biais de la manipulation, le Japon s'est transformé en état policier (on arrête même les auteurs de mangas !). Le nouvel an de 2015 approche. Le bain de sang de l'an 2000 où 15000 personnes périrent de fièvre hémorragique est toujours dans les mémoires. Mais les rescapés de la lutte contre la dictature quinze ans auparavant se retrouvent alors que l'identité d'Ami est révélée. La situation est renversée mais comme le fait remarquer un des personnages: "On dirait la fin d'un manga interrompu". Il reste en effet bien des énigmes à résoudre. Que disait le cahier des nouvelles prédictions ? Que le président du monde serait élu à l'unanimité par 60 millions de personnes. Curieux, comment pourrait-il être élu à l'unanimité par seulement 1% de la population mondiale ? Pourquoi les 99 % restant ne voteront-ils pas ?
Au fait, à quoi a travaillé un des scientifiques d'Ami durant toutes ces années ? Quoi qu'il en soit, au Japon, aux Etat-Unis, en Allemagne des personnes commencent à mourir.

(07/09/04) Damien Dhondt

 

 

 

PSYCHOMETRER EIJI t.16

Scénario : Yûma Ando
Dessins : Masashi Asaki
Editeur : Dark Kana
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 5,75 euros

L'inspectrice Shima découvre l'inconvénient de l'utilisation des talents de psychométrie d'Eiji. Lire le passé des objets utilisés pour un meurtre peut entraîner la possession d'Eiji par l'esprit du criminel.
Ce n'est qu'un intermède avant le plat de résistance : à savoir une maison isolée pour mener une enquête criminelle. On peut se dire que de nos jours les techniques modernes rendraient caduque cette notion classique d'espace clos. Or entre les crimes et les phénomènes surnaturels, Shima et Eiji s'aperçoivent alors que la route est coupée, ainsi que les téléphones et Internet ne fonctionnent plus. Mais le plus préoccupant, c'est la présence d'Akira Sawaki le serial-killer mortellement intelligent. Rectification, le plus inquiétant, c'est que ce n'est pas lui le responsable des crimes. Il est venu en simple observateur mais cela va lui permettre d'en tirer des conclusions assez intéressantes sur le surnaturel et d'élaborer ses propres projets.

(05/09/04) Damien Dhondt

 

 

PSYCHOMETRER EIJI t. 14 et 15

Scénario : Yûma Andô
Dessin : Masahi Asaki
Editeur : Kana (Coll. Dark)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 5,75 euros

Shima, l'inspectrice profileuse, et Eiji, le lycéen psychometrer, enquêtent sur l'assassinat de lycéens. Cette fois, les auteurs traitent d'un dysfonctionnement de la justice japonaise : les victimes sont en effet des violeurs, qui du fait de la loi sur la protection des mineurs sont assurés de l'impunité, alors que la jeune fille qu'ils ont agressé s'est suicidée. Mais il semble que quelqu'un se soit mis en tête d'éliminer les responsables. Le suspect est Torû. L'ami d'Eiji a une grande tendance à la violence. Mais n'y aurait -il pas un autre suspect, beaucoup plus dangereux ? Paradoxalement, Shima et Eiji vont s'efforcer de protéger les violeurs afin de préserver le justicier, quel qu'il soit.
Le caractère surnaturel est peu présent dans cette histoire ce qui renforce le caractère dramatique de par l'ancrage de cette histoire à la réalité.
Cette atmosphère sombre se retrouve dans l'intermède que nous offrent régulièrement les auteurs. Une fois de plus, nous retrouvons le travesti déguisé en policière. Mais cette fois l'humour est des plus particulier. Au volant de sa fausse voiture de police, l'imposteur roule sur une femme. Complètement paniqué il improvise, habille le corps d'un uniforme de policière et l'installe sur la banquette arrière de sa voiture. Malheureusement pour lui, sa route croise une fois de plus celle de l'inspectrice Shima (qui n'a toujours rien compris!). Tout va bien se passer. Il suffit d'expliquer que sa collègue derrière est.. morte de fatigue.

(03/09/04) Damien Dhondt

 

 

 

BLEU INDIGO (AI YORI AOSHI) t. 1 à 7

Auteur : Kou Fumizuki
Editeur : Pika
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 190 à 221p., 6,60 euros l'exemplaire

"Moi Aori Sakubara, je suis venue me marier avec vous !"
Que faire quand on est un jeune étudiant sans le sou et qu'une jeune fille vient s'installer chez vous dans le but de se marier ? Bon, d'abord on se calme, puis on se renseigne sur l'identité de la jeune personne (la fiancée avec laquelle votre famille a contracté un mariage arrangé quand vous étiez enfant), ensuite on se calme et on essaie de gérer la situation,... en commençant par se calmer.
Cela commence par les gags classiques de cohabitation (la salle de bains, la protectrice d'Aori qui débarque bien décidée à châtier l'impudent, la salle de bains, le partage involontaire du lit, la salle de bains, la mère de la future mariée qui surgit à l'improvise, et...je vous ai déjà parlé de la salle de bains ?). Mais on découvre peu à peu une tragédie en arrière-plan. De plus on observe un antagonisme entre tradition et modernité. La jeune fille qui s'habille à l'ancienne est bien décidée à suivre la voie de la tradition en épousant Kaoru, le fiancé qui lui a été désigné, tandis que celui-ci s'est coupé de sa famille. Mais mine de rien Aori, en s'attachant à un fiancé qui est à présent indigne de sa famille, suit paradoxalement la voie de la modernité.
Un manga plus subtil qu'il n'y paraissait à première vue. La série toujours en cours de publication a donné lieu à une série de dessin-animé.
Parfois cependant l'originalité disparaît au profit d'une sensation de déjà-vu. Ainsi l'histoire d'un amour contrarié dans une pension de famille habitée par des locataires loufoques rappelle quelque chose. Mais l'absence de toutou affectueux peut nous laisser croire à une simple coïncidence. La meilleure preuve : l'animal de compagnie est un furet ! Mais on peut se rappeler une autre pension de famille où un malheureux jeune homme est obligé de cohabiter avec une horde de jeunes filles toutes plus "originales" les unes que les autres. L'apparition dans le tome 7 d'un nouveau personnage, féminin bien entendu et à la peau foncée rappelle cette autre série. Mais qu'allez vous chercher ? Il s'agit non de sa couleur de peau naturelle mais d'un bronzage (comme le prouve les séquences du bain où on découvre de larges proportions de sa peau non-halée). D'ailleurs la dénommée Chika ne passe pas son temps à fabriquer des robots en forme de tortue mais à intriguer pour favoriser les amours de Kaoru avec une des colocataires. Une minute ce n'est pas sa fiancée ! Et alors ?.
Mais il n'y a pas que de l'humour dans ce manga : le romantisme voisine étroitement avec la tragédie par l'intermédiaire de flash-backs. En prime, le tome 5 nous offre un superbe conte de Noël.
Le mélange des genres s'accentue lorsque les deux héros se retrouvent dans le même bain (dans tous les sens du terme). Que va t'il se passer ? de l'humour ? de la grivoiserie ? Non. C'est l'occasion pour Aori de découvrir les marques de fouet sur le dos de son fiancé. Par la suite, à cause d'un malheureux concours de circonstances de plus (le destin : être entouré de jeunes filles s'avère être une véritable tragédie), Kaoru se retrouve en train de prendre sa douche en même temps qu'une des jeunes filles. Un hurlement plus tard les deux jeunes gens se sont tournés le dos par réflexe. Mais Kaoru réalise qu'il doit lui faire face s'il ne veut pas qu'elle découvre les marques laissés sur son dos. Un gag ? Oui comme tous les autres qui servent de remparts à la cruauté.

(24/08/04) Damien DHONDT

 

 

 

 

 

 

 

BREMEN - LES DEJANTES t. 1 à 3

Auteur : Haruto Umezawa
Traduction : Atsuko Sasaki et Roger Marti
Editeur : J'ai Lu (Coll. Manga)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 189p. 5,50 euros

Voici la naissance du groupe de rock les Bremen. Run le bassiste fou de voiture dispose de l'oreille absolue. Reiji est le guitariste reconnaissable à sa coupe iroquois. Le rôle de chanteur est attribué à Romio. Enfin il ne sait pas chanter mais hurler, ça oui. En prime, il peut utiliser tout ce qui lui tombe sous la main pour se débarrasser des importuns. Il reste Ryo la batteur du groupe, qui est en fait (euh, non ! Je ne peux pas le dire) et qui exerce parallèlement le métier de (censuré !). On peut s'interroger sur les chances de réussite d'un tel groupe mais le succès dans la techno de notre Boris national indique que tout est possible.
Le monde du rock est vraiment destroy. Les héros sont confrontés au groupe des Sulfuric Acid des rockers satanistes aspergeant d'acide leurs rivaux et distribuant dans leur concert de la drogue transformant les spectateurs en bêtes humaines. Après tout vu son "originalité", le groupe des Bremen est sans doute celui qui le plus de chances sinon de réussir, au moins celles de survivre.
Un humour et une histoire aussi déjantés que les héros.

(12/08/04) Damien Dhondt

 

 

 

 

DAIGO - SOLDAT DU FEU t. 1 et 2

Auteur : Masahito Soda
Editeur : Kabuto
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 192 p. 5,65 euros

Le rêve de Daigo était de devenir pompier. Son rêve ayant été exaucé, il se retrouve affecté à la caserne "M" ("M" pour minable car une affectation dans une caserne si tranquille entraîne le mépris des autres pompiers). Bien entendu le risque existe réellement et il peut à tout moment se retrouver carbonisé, asphyxié ou noyé entre deux périodes d'attente et de corvée. Ce qui n'empêche pas le mépris.
Une représentation précise de l'univers des pompiers japonais avec quelques touches d'humour. Parallèlement à la description réaliste, l'auteur a utilisé un héros naïf qui agit à l'instinct. Ceci a dû contribuer à l'obtention du grand prix du shonen lors du festival de l'Association des affaires culturelles en 1998.

(12/08/04) Damien Dhondt

 

 

 

PARALLEL # 1

Auteur : Toshihiko Kobayashi
Editeur : Panini Comics (Coll. Generation Comics)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 6,60 euros


Comme tout le monde le sait la cohabitation engendre des catastrophes. Au sein de la 3° 1 la situation était pourtant idéale. Les garçons menés par l'impétueux Nekota faisaient la guerre aux filles dont la contre-attaque était dirigée par la belle et intrigante Hoshino : jupes féminines reliées par un mince fil à des fusées de construction artisanale, attaque de sabres en bois contrée par un balais, piétinement vengeur, gifles classiques...bref la routine. Mais voilà que Nekota rentrant chez son paternel découvre la surprise que lui a fait celui-ci. La réaction du pauvre Nekota est la suivante: "Ha...Hé? Mais pourquoi!? Qu'est-ce que...?". Bon résumons:
1 le papa de Nekota va se remarier
2 la mariée a déjà un enfant
3 les deux tourtereaux vont partir en tournée musicale en Europe pour un an
4 ils laissent la maison aux deux enfants
5 le mariage n'est pas officiel (opposition des familles respectives)
6 l'enfant de la mariée est une fille nommée...Non?! Si.
Bref les parents laissent les nouveaux frères et soeurs ennemis cohabiter dans la maison. La consigne étant que le secret ne soit pas révélé. Entre le partage de la salle de bains, l'attaque du typhon et les amis qui s'invitent, les gags voisinent avec l'émotion. En effet des sentiments autres que fraternels pointent sous la surface.
Dur, dur d'avoir des parents indignes.

(29/07/04) Damien Dhondt

 

 

 

 

 

TRANSPARENT # 1

Auteur: Makoto Sato
Editeur : Glénat
Inédit, poche, noir etblanc, sens de lecture japonais, 224 p., 6,40 euros

Quand on marche dans la rue, on peut entendre une voix sortie de nulle part évoquant la plastique féminine. Allons bon, il y a un Transparent dans le coin ! La consigne est claire : on fait semblant de rien et on passe son chemin.
Il en nait 1 sur 10 millions. Leur intelligence est prodigieuse, leurs pensées sont perçues à 50 m à la ronde : ce sont les Transparents. Vu leur utilité pour la société, ces génies sont étroitement protégés par l'Etat. Du fait de leur grande sensibilité, leur condition ne leur est pas révélée et la population est invitée à coopérer, ne réagissant pas quand leurs pensées sont perçues : leurs pensées ordinaires mais également les plus intimes. Là, vous commencez à comprendre le problème ou plutôt les problèmes : que ce soit un étudiant en physique quantique n'osant déclarer sa flamme (mais l'intéressée est parfaitement au courant ainsi que toutes les personnes aux alentours), l'enfant qui perçoit sans comprendre la méfiance de ses camarades de classe, l'étudiant en médecine voulant sauver des vies mais qui s'interroge sur les obstacles se présentant pour son entrée dans cette profession hautement confidentielle ou bien la joueuse d'échec professionnelle émettant un flux d'informations à ses adversaires. Heureusement le bureau des renseignements oeuvre dans l'ombre, surtout afin qu'ils ignorent leur statut de Transparents. Ainsi afin d'assurer son équilibre psychologique le puceau obtient un rencart dans une chambre d'hotel avec une personne dévouée. Et afin de protéger leur intimité la population a été discrètement évacuée dans un rayon de 500 mètres. Cela va t'il suffire ?
Sur un sujet original, l'auteur a extrapolé avec finesse, les problèmes humoristiques et tragiques que pouvaient poser des télépathes émetteurs vivant au beau milieu d'une société "normale".

(29/07/04) Damien Dhondt

 

 

 

 

 

 

LA DAME DE LA CHAMBRE CLOSE

Auteur : Minetaro Mochizuki
Editeur : Glénat
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 220p., 6,40 euros

Il existe des légendes urbaines. L'une d'elle parle d'une femme avec un sac en papier qui cherche à tout pris à entrer dans une chambre fermée. Ce n'est pas grave on peut toujours l'ignorer mais elle insiste. Que faire alors, lui échapper ? Mais elle court plus vite, l'assommer ? Mais elle n'arrête pas de se relever. Est-elle humaine ? En tout cas, elle possède un couteau.
Nous découvrons une oeuvre de jeunesse de l'auteur de Dragon Head, une saga qui reposait essentiellement sur la peur de l'inconnu. L'auteur nous prouve qu'il est parfaitement apte à présenter l'angoisse en un seul album, avec une ambiance d'un glauque très réussi.

(06/07/04) Damien Dhondt








NANA # 1 à 9


Auteur: Ai Yazawa
Editeur : Delcourt
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 180p., 5 euros

Deux jeunes filles qui ne se connaissent pas. Deux jeunes filles prénommées Nana. Deux jeunes filles ayant un rêve : aller à Tokyo. Deux jeunes filles amoureuses. Mais alors que l'une tombe régulièrement amoureuse, l'autre est exclusive. Une histoire cocasse, une histoire triste. Deux destins parallèles : deux filles en quête du bonheur.
Entre l'excentrique exubérante et la romantique réservée, le courant passe. Les rêves et les espoirs se mêlent. Autour des deux Nanas (en japonais "sept"), l'une ayant été rebaptisée Haichi ("huit") gravitent de nombreux personnages appartenant pour la plupart au monde de la musique.
Le talent d'Ai Yazawa se manifeste. En une seule case l'auteur arrive à faire ressentir la surprise et l'émotion. Sans oublier le plus remarquable : réussir en BD à faire ressentir le silence.
Signalons que cette série a comme personnage récurrent un élément indispensable de la société japonaise moderne : à savoir le portable. Contact avec le monde extérieur, il devient également un instrument de la guérilla sentimentale. On s'échange des mots doux ou on se largue à distance. On le coupe ou on l'égare plus ou moins consciemment. Il est utilisé par Ai Yazawa pour son aspect dramatique. Ainsi un personnage balance une info fracassante et son interlocuteur ne peut qu'encaisser tandis que la personne à coté de lui lance du regard une interrogation muette devant son visage défait. Il était question d'une grossesse et d'un doute sur la paternité.....N'oublions pas la fonction horloge qui permet de vérifier le temps disponible pour un moment intime avant d'aller bosser. Seuls des Japonais pourraient agir ainsi, les Français eux ont le sens des priorités.

(03/07/04) Damien DHONDT

BATTLE ROYALE # 1 à 6

Scénario : Takami Kôshun
Dessin : Masayuki Taguchi
Editeur : Soleil (Coll. Vegetal Manga Shoten)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 209p. 6,95 euros

"Vous allez tous vous entretuez !"
Tel est le thème de Battle Royale, petite expérience visant à installer quarante-deux élèves japonais sur une île. Les règles sont simples :
Décret n°1 : L'épreuve dure 3 jours.
Décret n°2 : Chaque participant reçoit des vivres et une arme.
Décret n°3 : L'abandon est impossible.
Décret n°4 : S'il reste plus d'un survivant tous sont exécutés.
Si vous avez vu le film de Kinji Fukasaku sachez qu'il s'agissait de la troisième version de l'œuvre de Takami Kôshun. Au départ, se trouvait un roman qui aurait du obtenir le prix du meilleur roman fantastique japonais (si le jury avait osé lui décerner ce prix). Mais avant d'être adapté au cinéma, il est paru sous forme de manga et c'est un aspect de l'œuvre assez intéressant.
Le film se déroulait dans le futur proche et était axé sur un développement de la société japonaise contemporaine. Mais ici, le Japon porte le nom de République d'Extrême Orient. C'est une dictature qui a d'ailleurs conservé l'ancien drapeau impérial et ayant comme ennemi les Etats-Unis. Ces indices nous donnent à penser qu'il peut s'agir d'une uchronie où le Japon n'aurait pas capitulé en 1945.
Alors que dans le film, la loi Battle Royale visait à contrôler par la terreur des lycéens contestataires, la version originale, présente dans ce manga, supposait une simple expérience.
Les autres différences avec le film concernent le professeur qui était à l'origine un pervers sanguinaire, ce qui souligne la performance de Takeshi Kitano qui en a fait un être complexe et tourmenté. Nous ne verrons pas non plus, dans le manga, la scène où Shuya découvre le cadavre de son père suicidé. Il s'agissait d'un message du réalisateur à son fils producteur et co-scénariste qui contestait sa vision très personnelle de l'œuvre : une méthode comme une autre pour contrôler la contestation juvénile.
Le scénario alterne scènes d'action et des flash-backs qui nous illustrent la personnalité des principaux protagonistes, ce qui manquait d'ailleurs au film qui s'avère, au regard de la lecture du manga, hyper-condensé comme le prouve d'ailleurs le plan de Shinji pour contrer les autorités qui s'avère être d'une plus grande complexité dans le manga que dans le film. De même, dans le film, la recette de fabrication des explosifs lui avait été fourni par un oncle mercenaire alors que dans l'histoire originale celui-ci était membre d'une organisation de résistance, l'Etat-policier japonais devant logiquement engendrer des rebelles.

(07/06/04) Damien Dhondt

 

 

 

 

 

 

 

 

BLACKJACK # 1 (réédition)

Auteur : Osamu Tezuka
Editeur
: Asuka
noir et blanc, sens de lecture oriental, 286p.

Que ce soit pour un don d'organe forcé ou volontaire, des yeux transplantés qui voient les fantômes, un jumeau coincé dans le corps d'un adulte (relisez Stephen King pour les détails), une malédiction, un corps ravagé par une explosion nucléaire, un ordinateur médical déréglé, à qui fait-on appel ? A Black Jack : médecin marron de génie pour des problèmes médicaux hors-norme.
Pionnier du manga et médecin de formation, Osuma Tezuka traite de la vie et de la mort. En se basant sur des données médicales authentiques, il extrapole et se livre à une peinture de la société médicale où même un génie ne peut que retarder l'inévitable.
On peut se demander pourquoi une telle réédition seulement cinq ans après l'édition de Casterman. Mais il est vrai qu'en raison du succès de Monster de Naoki Urasawa qui relate les aventures du médecin Tenma (nom du créateur d'Astro Boy dans le manga d'Osamu Tezuka) et des débuts de Ray d'Akihito Yoshitomi (autre médecin oeuvrant dans l'illégalité et ayant jadis été sauvée par Black Jack), il convenait de bien préciser les sources.

(21/05/04) Damien Dhondt

 

 

 

RAY # 1

Auteur : Akihito Yoshitomi
Editeur : Asuka
noir et blanc, sens de lecture japonais, 200p.

En dehors du système médical, on trouve des médecins oeuvrant dans l'illégalité. Parmi eux, la jeune Ray - en japonais, Ray signifie zéro. De plus son tatouage d'identification (075-1-74) est celui que portent tous les cobayes destinés à servir de réservoir d'organes. Une soustraction plus tard cela donne zéro. Ses yeux lui ayant été prélevés, elle fut néanmoins sauvée par le grand BlackJack. Eh oui, c'est une série dérivée de BlackJack (réédité au même moment par les éditions Asuka), dans un contexte plus moderne, avec une héroïne plus froide et plus cynique que son modèle. En prime les capacités hors-norme de Ray se révèlent ainsi, d'ailleurs, que ses adversaires.

(21/05/04) Damien Dhondt

 

DAIGO, soldat du feu # 1

Auteur: Masahita Soda
Editeur : Kabuto

Inédit, poche, noir etblanc, sens de lecture japonais, 192 p., 5,65 euros

Le rêve de Daigo était de devenir pompier. Le rêve a été exaucé. Il se retrouve affecté à une caserne bien tranquille et donc méprisée par les autres pompiers. Bien entendu le risque existe réellement et il court le risque de se retrouver carbonisé ou asphyxié entre deux périodes d'attente et de corvée. Le tout sous le mépris continue des autres pompiers.
Une description réaliste de l'univers des pompiers japonais avec quelques touches d'humour.

(26/04/04) Damien Dhondt

 
PATLABOR MOBILE POLICE # 1

Auteur : Masami Yuuki
Editeur : Kabuto
Inédit, poche, noir etblanc, sens de lecture japonais 182 p. 6,60 euros

Le Japon du futur proche : devant la montée des eaux a été développé le Labor, gigantesque robot piloté utilisé pour les grands travaux. Evidement cela a donné lieu au développement d'une nouvelle criminalité et donc à la création d'une nouvelle forme de police. Tout est donc banal entre attentats, espionnage industriel et vols de gigantesque labors, excepté un fait apparemment négligeable : Nao Izumi vient d'entrer à la la Brigade Mobile n°2.
Il était temps de publier ce manga datant de 1988, ce qui permet de comparer avec la version du dessin-animé. On peut noter de notables différences par exemple le commandant Goto qui dans le dessin-animé avait donné l'impression d'être apathique alors qu'ici il fait preuve d'un machiavélisme efficace.
Il s'agit cependant d'une histoire un peu calme, comparativement bien sur au déjanté Tank Police de Masamune Shirow mais dans l'ensemble assez sympathique.

(05/04/04) Damien Dhondt

 
ALICE 19 th # 1 à 4

Auteur: Yuu Watase
Editeur : Glénat
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 181 p. 6,40 euros

"Je te déteste ; disparais!"
Le pouvoir des mots : pour avoir demandé à sa soeur de disparaitre la jeune Alice s'est vu satisfaite. Sa soeur s'est effectivement volatilisée à la suite de ses paroles. C'est du moins ce que lui a expliqué son lapin. Ben oui, il parle. Et alors ? Quand on s'appelle Alice, on ne soit pas s'en étonner. En prime le lapin lui apprend qu'elle est un lostis-master comme d'ailleurs Frey qui a décidé qu'Alice serait sa femme.
On passe des aventures amoureuses, aux pouvoirs magiques, puis à la plongée dans un univers parallèle. Cette nouvelle série de Yuu Watase (1) traite du pouvoir des mots, des dits et des non-dits, présentant une touche de subtilité assez apréciable.
A partir du 4° tome, l'histoire passe à un autre niveau avec des organisations mystiques internationales et rivales alors que l'aventure intimiste bascule dans la démesure avec des affrontements à l'échelle d'une ville.

(1): "Fushigi yoogi" 18 volumes "Ayashi no Ceres" 14 vol aux éditions Tonkam

(03/04/04) Damien Dhondt

 

 

 

 

YONGBI #1 à 4

Auteur : Moon Jung Hoo
Editeur : Tokebi

Yongbi, c'est le récit de plusieurs personnages, dont un cheval, et la quête d'un trésor fabuleux. Il faut ainsi attendre le second volume pour comprendre ce que tout ce petit monde vient faire dans cette histoire, qu'il y a un trésor à la clef et découvrir le visage de l'ennemi. Pendant ce temps, on s'amuse devant les situations, plus scato les unes que les autres - certaines allant même un peu loin - qui prennent le pas sur l'histoire et les combats. Le fun est donc mis en avant, pour le plus grand bonheur des lecteurs friands de ces mangas déjantés qui peuvent, en l'espace d'une case, virer le sérieux de la situation pour un délire le plus explosif possible. On regrettera toutefois la baisse de rythme du volume 4, qui braque davantage les projecteurs sur le récit, perdant ainsi de son humour. Voici donc une série intéressante, destinée à un public averti, dont les dessins s'améliorent de numéros en numéros.

(17/03/04) Grégory Covin

 

 

ET CAETERA # 1 à 4

Auteur: Tow Nahazahi
Editeur : Glénat
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture occidental, image inversée, 209p. 6,10 euros

Adieu la gloire et le strass ! Adieu les applaudissements ! Adieu le satin et les perles fines ! Ming Chao, la jeune chinoise vivant au Farwest (pourquoi pas ?), est sur le point de tomber sous les balles d'un outlaw qui va du même coup l'empêcher de faire une brillante carrière à Hollywood (le Farwest serait donc contemporain d'Hollywood ?). Elle possède bien le revolver fabriqué par son grand-père mais il ne fonctionne pas, excepté que..blam ! Le coup vient de partir...sur le sol ! Mais le bandit est terrassé par la balle qui a rebondi dans tous les sens comme un lapin. En fait le revolver de la petite est l'"Etogun" qui imprègne ses balles de l'esprit des douze animaux du zodiaque chinois. Il suffit de l'imprégner de l'essence d'un des animaux comme le ragoût de lapin dans lequel l'Etogun venait d'atterrir.
Et c'est parti pour un voyage assez mouvementé à travers le Farwest en échappant aux hordes de malfaisants divers qui ont la détestable manie de tirer sur tout ce qui bouge. Au fait, ce n'était pas des six-coups à l'époque ? (ils doivent recharger entre deux cases). En cas d'urgence, il suffit à Ming Chao de se procurer de l'essence animale correspondant aux signes du zodiaque chinois (chien, cochon, singe, coq, cheval, chèvre, dragon, serpent, tigre, chat, rat, buffle). Mais où trouver un tigre au Farwest ? Tiens, cette danseuse ne porte t'elle pas une culotte tigrée ? Il suffirait de...Non ? Si !
Peu à peu l'univers s'affine, une mystérieuse organisation est à la recherche de l'Etogun, Ming Chao est accompagnée de deux personnages pittoresques le "révérend" il en porte bien l'habit mais son habileté aux armes laisse perplexe, quant à Ben Kate, la flingueuse collectionneuse d'armes, n'en parlons pas. Dernièrement une jeune indienne a fait son apparition dans la vie de Ming Chao, elle a des idées bien arrêtées "un bon blanc est un blanc mort" et possèderait également un revolver très spécial appelé "Zodiac" ! Et oui, il tire des balles imprégnées des signes de l'autre zodiaque (bélier, taureau, etc…). Cela fait deux raisons pour une mystérieuse organisation de s'y intéresser.
Une série qui réunit assez bien l'aventure, les gags et le pittoresque.

Damien DHONDT

 
NAJICA # 1

Auteur : Takuya Tashiro
Editeur : Panini Comics (Coll. Génération Comics)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture japonais, 9 euros

Toute l'intrigue repose sur une fabrique de produits pharmaceutiques qui comme de bien entendu dispose de son organisation secrète. Ses deux plus célèbres membres sont la belle Najica et l'adolescente humalite Lyra. Humalite ? Une bonne définition serait "presque humaine". Cette série est la version manga de la série animé "Najica Blitz Tactics". Nous avons droit à des histoires différentes de la version animée. La recette est simple : on enquête, on flingue et on rentre chez soi.
En ce qui concerne le dessin, j'ai un avis mitigé. L'auteur a "habillé" les héroïnes de mini-jupe minimalistes et bien entendu nous présente des vues en contre-plongée, ce qui ne me parait pas approprié pour des histoires tirant sur le glauque. Par contre le visage inexpressif de Lyra contribue à donner une impression d'étrangeté.

(20/12/03) Damien DHONDT

 

 

ARMS # 3

Auteurs : Ayouji Minagawa et Hyouichi Nanatsuki
Editeur : KANA (Coll. Big Kana)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 220p. (juin 2003)

La réunion des personnes aux membres artificiels mystérieusement greffés décident d'explorer un mystérieux village où ils espèrent découvrir les traces de leurs origines. Mais ce mystérieux village censé être détruit et dépeuplé est toujours là, avec une population bien présente, quoique....
J'ai déjà évoqué les troublantes relations existant entre "Arms" et "Parasite" (publié parallèlement chez Glénat). Mais le troisième tome ne contient rien de tel. Certes on pourrait évoquer que le développement de l'arme dans tout le corps du héros est un phénomène présent dans les deux 3ième tomes des séries. Mais dans "Parasite", on percevait de l'émotion suite à l'enterrement d'un chien alors que dans "Arms" il s'agit de l'enterrement d'un chat. Ceci prouve donc l'énorme différence entre les deux séries! Et puis dans le 3ièm" tome de "Parasite", il n'y avait pas l'attaque des trois cyborgs militaires au service de l'organisation...euh bon d'accord ça c'était dans "Xenon cyber".

(28/10/03) Damiern DHONDT

 

 

 

 

COMPLEX # 1

Auteur : Kumiko Kikuchi
Editeur : SOLEIl (Coll. Vegetal Manga Shoten)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 190 p., 6,60 euros

C'est une fille ! Agée de 14 ans, Rin Susuki vient de débarquer de son village natal pour se rendre à Tokyo où travaille sa mère de 22 ans. Euh, non en fait Miyu la mère de Rin avait 17 ans lorsque sa fille est née, donc 17+14 cela fait...22 ! Miyu est modèle dans la mode, un métier où elle ne peut avoir que 22 ans. La présence de cette descendance assez âgée est assez embarrassante. Mais les employeurs de Miyu ont d'autres soucis : pour cause d'escapade amoureuse leur vedette a disparu donc il suffit de la remplacer par sa "sœur" Rin. En prime, le fils de l'amoureux de Miyu est bien décidé au chantage.
Sympa, mais sans plus.

(19/08/03) Damien DHONDT

 

 

DOROHEDORO # 1 et 2

Auteur : Q-Hayashida
Editeur : SOLEIL (Coll. Vegetal Manga Shoten)
Inédit, moyen format, noir et blanc (la plupart du temps), sens de lecture japonais, 160 p., 8,99 euros

Par les portes magiques, les mages viennent sur "hole" pour se livrer à quelques expérimentation sur la population locale, ce qui explique l'aspect physique de certains (disons que l'amiral Ackbar de " Star Wars " serait passé inaperçu). Evidement les mages ne sont pas très bien vus. D'où la formation d'une équipe prête à les chasser : Caiman l'homme lézard amnésique et Nikaido la cuisinière karatéka qui râle à cause des taches de sang sur son costume.
Dans l'autre camp, il y a Fujita le looser, Ebisu la tchekov de l'équipe qui se fait arracher le visage, dépecer, éventrer, zombifier et perd régulièrement la raison (on se demande pourquoi) et les deux pointures : Shin qui rouspète éternellement à cause des sacs poubelles pas assez solides (compte-tenu du poids des cadavres) et Noi-San la combattante bodybuildée qui rafistole régulièrement Fujita.
Un manga qui allie fantastique et humour dans le massacre et éditée dans une couverture qui imite la peau de reptile.

(19/08/03) Damien DHONDT

 

 

 

HIKARU NO GO # 1 à 4

Scénario : Yumi Hotta
Dessin : Takeshi Obata
Editeur : TONKAM
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 201 p., 5 euros

Le jeune Testuo n'était guère intéressé par le jeu de Go jusqu'au moment où Sai, le fantôme du plus grand maître du jeu de Go ayant existé, s'attache à ses pas. C'est l'occasion pour l'un de découvrir le monde moderne, pour l'autre les règles et de l'esprit du Go.
On en découvre les milles facettes : la compétition, le monde professionnel, l'influence psychologique, la triche. Dernièrement, Sai, le fantôme, a par l'intermédiaire de Testuo découvert comment jouer avec des partenaires du monde ancien se trouvant dans une grosse boîte (un ordinateur relié à Internet). D'où ébullition dans le monde entier où les amateurs du Go spéculent sur l'identité de ce mystérieux joueur et profitent de leur venue au Japon dans le cadre d'un championnat d'amateur pour mener leur enquête.
Après 17 millions d'exemplaires vendus au Japon et ayant donné lieu à un jeu vidéo (sur Game Boy Advance) et une série TV de 52 épisodes, le manga " Hikaku No Go " débarque en France, ce qui nous donne l'occasion de découvrir le jeu de Go mais aussi son histoire et les passions qui s'y développent.
Pour les profanes, je précise que les règles se trouvent dans le tome 2 (les mettre dans le tome 1 n'aurait-il pas été préférable ?). En tout cas, ce jeu concerne déjà 15000 joueurs en France. Euh, non 15001, car après avoir lu ce manga j'ai bien l'intention de m'y mettre.

(09/07/03) Damien DHONDT

 

 

 

 

GANTZ # 1 à 3

Auteur : Hiroya Oku
Editeur : TONKAM
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 214p., 9 euros

Deux jeunes Japonais viennent d'être déchiquetés par le métro... et se retrouvent aussitôt dans un appartement avec d'autres décédés récents : cancéreux, suicidaires, yakusas (accidents du travail sans doute) et même un chien. Leur mission : retrouver et éliminer " L'homme-poireau ".
Ce qui amènent plusieurs hypothèses.
Hypothèse 1 : Ils sont morts.
Hypothèse 2 : Ils viennent d'être recrutés par voie d'hypnose pour une émission de télé-réalité.
Hypothèse 3 : Ils sont dans le cadre d'une expérience psychologique menée par des Extraterrestres.
Aucune n'est satisfaisante mais si c'est pour la télé-réalité, le processus d'élimination " Il ne peut en rester qu'un " est bien en cours : déjà deux morts dans le premier tome.
Une histoire intéressante d'autant qu'on ignore à quoi les personnages sont confrontés. Les phénomènes observés peuvent être dus soit à de la haute technologie, soit à du fantastique, soit à de l'hypnose. L'un des aspects le plus intéressant de l'histoire concerne les relations psychologiques entre les personnes. L'un d'eux s'est inspiré du camarade de son enfance pour se bâtir une personnalité de héros, entraînant ainsi son modèle dans la " mort ". Enfin c'est une façon de parler car ils ne sont pas morts, n'est-ce pas ? N'est-ce pas !?
En fait oui et non, au moment de leur décès " quelqu'un " a fait en sorte de créer un double de la personne décédée leur procurant ainsi une nouvelle chance de survie. Enfin façon de parler car leur espérance de vie est très brève. Problème : il y a eu un raté car une suicidaire a été recréée alors que l'original était ranimé. Bref elle existe à présent en deux exemplaires, du moins pour le moment car elle vient d'être télé-transportée pour participer à une nouvelle épreuve.
Le dessin est précis et le scénario s'attarde longuement sur la vie quotidienne des candidats, ceci afin de préciser leur personnalité et... également pour autre chose. Ainsi c'est évidemment pour préciser sa condition de suicidaire qu'une participante est télé-transportée nue (ben oui, la présentation du suicide dans la baignoire était indispensable), ensuite il ne faut pas négliger l'importance du bain dans la vie quotidienne au Japon. Mais on se douche avant de prendre un bain (devinez qui fait la démonstration ?) et bien entendu, après la douche, il est nécessaire de s'attarder sur le bain lui même (avec bien sûr la belle et jeune candidate). De même c'est pour bien déterminer le caractère des voyous qui l'espionnent que l'auteur nous la montre pendant de longues pages en train de se changer. Le contexte bien entendu : qu'allez vous chercher ?

(09/07/03) Damien DHONDT

 

 

 

 

 

 

 

LIN 3 # 1-3 : Les trois sœurs intrépides

Scénariste : Toshini Hirano
Dessin : Narumi Kakinouchi
Editeur : PIKA Editions
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 210 p., 6,95 euros

Trois sœurs séparées et possédant, à elles trois, le secret pour dominer le monde et....
Non ! Pas de pirate de l'espace amateur de cigares dans cette histoire d'héroic-fantasy. Rappelons que le secret est celui d'une redoutable technique d'arts martiaux enfermée dans trois grelots, convoités par de puissants adversaires. Aventures et tragédies sont au menu servies par des dessins tout en finesse. Malheureusement il semble que la collaboration entre les deux auteurs soit quelque peu défectueuse. Ainsi on apprend que si Seilin a pu conserver ses yeux que le chef des pirates voulait lui arracher c'est parce que son ami Shâyû a offert un de ses propres yeux en compensation. Problème : Shâyû était déjà borgne auparavant. De même le troisième tome voit un affrontement spectaculaire se dérouler dans les airs avec une chute verticale des deux combattants et à la case suivante l'affrontement se poursuit horizontalement. Il y a visiblement un problème de découpage qui dessert cette histoire.

(09/07/03) Damien DHONDT

 

 

 

 

TOGARI, l'épée de justice # 3

Auteur : Yoshinori Natsume
Editeur : DELCOURT
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 5 euros

Le preneur d'otage n'y comprend rien : d'un coté Tobé ne fait rien pour le désarmer mais attend qu'il ait tué son otage pour "prendre ses crimes", de l'autre son otage s'énerve (il y a de quoi !) et lui demande de tirer sur Tobé. Il est vrai que ces deux personnes ignorent que Tobé est un criminel du XVII° s. revenu de l'enfer pour capturer les crimes en échange de sa liberté.
Un troisième tome intéressant avec des combats de plus en plus subtils et des criminels à la psychologie élaborée tandis que des personnes mystérieuses s'intéressent à Tobé.

TOGARI # 4

L'obscurité menace le monde. Le jeune Tobé, criminel exécuté il y a 600 ans, est sorti de l'enfer dans le but de s'emparer de 108 crimes. Mais sa tache devient de plus en plus difficile. En effet son arme Togari tire sa force du mal et de l'obscurité. Malheureusement Tobé, en sauvant des vies, s'éloigne peu à peu du mal. C'est le moment où ses adversaires deviennent de plus en plus puissants et que d'énigmatiques personnages non-humains font leur apparition.
L'intérêt de ce manga concernait pour le moment les caractères des personnages rencontrés. Il semble que l'on glisse à présent vers la grande menace de dimension biblique.
Un manga sombre, avec un héros atypique et manipulé par des forces supérieures, qui part dans une autre direction. L'avenir nous apprendra s'il s'agit d'un bon choix.

(04/07/03) Damien Dhondt

 

 

 

 

 

MEDAROT 2 # 1

Auteur: Rin HORUMA
Editeur : PIKA Edition
Inédit, poche, noir & blanc, sens de lecture oriental, 141p., 6,45 euros

Medarot The Next Generation ! 12 ans après la folle aventure des Médarots, les jeunes se livrent toujours à des robobatailles où leurs robots individuels s'affrontent. Tous ? Non, le jeune Ikki en est dépourvu jusqu'au jour où il entre dans un magasin où le vendeur, nommé Hikaru, lui procure un vieux modèle de Médarot nommé Métabbé. Métabbé : un nom autrefois illustre mais s'agit-il vraiment d'un homonyme ?
Une nouvelle équipe est ainsi constituée prête à affronter les autres Médarots, les roborobeurs ainsi que Kaito Retoruto le voleur jovial!
Un manga sympa qui ne se prend surtout pas au sérieux.

(02/07/03) Damien DHONDT

 

 

CICATRICE THE SIRIUS # 3

Auteur : Shinichiro Takada
Editeur : PANINI COMICS
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 174p., 8,60 euros

Troisième tome des aventures de Sirius, la cyborg combattant à présent au sein d'une armée avec d'anciens ennemis. Mais le cyberpunk devient de la cyberfantaisie avec l'apparition d'une elfe ! L'auteur affine sans cesse le monde et les personnages deviennent de plus en plus nombreux.

(21/05/03) Damien DHONDT

 

SHADOW OF SPAWN # 1

Auteur: Juzo Tokoro
Editeur : SEMIC (Coll. M.A.N.G.A.)
noir et blanc, sens de lecture oriental, 204 p. sous jaquette. 8 euros

"Et voilà le justicier qui rentre en scène ? Tu n'es pourtant ni une araignée ni une chauve-souris !"
En effet lui c'est Spawn (pas celui de la Côte Est mais celui de la Côte Ouest). A Los Angeles, le jeune américano-japonais Kéké Kurosawa a passé un pacte avec Malebolgia dans le but de revoir sa petite sœur. Et voici que survient Le Clown qui lui fait un petit speech avant d'aller s'occuper d'un certain Al Simmons.
Un point de vue oriental sur le mythe de Spawn mais une histoire banale et des dessins aseptisés. On est loin du style de Mac Farlane.

(02/07/03) Damien DHONDT

 

AGHARTA # 6

Auteur : Takaharu Matsumoto
Editeur : Kana (coll. Big Kana)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 210p., 4,50 euros

Rael, la mystérieuse créature à l'apparence humaine, est assez peu sociable. Problème supplémentaire : il existerait plusieurs Raels. Pendant ce temps, les personnes normales fuient, combattent ou se font déchiqueter.
L'auteur nous livre un scénario stressant en utilisant l'astuce de décrire deux combats parallèles passant d'une situation critique à une autre et en s'inspirant, pour l'un d 'eux, d'une scène de " Terminator 2 ". Parallèlement, le dessin, à l'esthétique sans faille, contribue à l'impression de danger permanent. Le tout est mis au service d'une série qui évolue continuellement.

(17/05/03) Damien DHONDT

 
IT

Scénario et dessins : Toshiki Yui
Editeur : GENERATION COMICS
220 p., sens de lecture occidental, image inversée

Le jeune Mitsutaka a quelques problèmes qui ne vont pas arranger sa vie sentimentale : outre l'invasion extraterrestre et les voyages temporels, il doit en effet trouver de quoi habiller la jeune fille nue qui vient de tomber du ciel (dans tous les sens du terme).
De la SF avec bon nombre de surprises et de personnages énigmatiques, le potentiel est assez intéressant,
surtout en ce qui concerne les voyages dans le temps. Les dessins sont assez réussis mais on peut se demander pourquoi il manque régulièrement des morceaux de visage aux personnages. Quant aux envahisseurs, ils ressemblent étrangement aux Anges d'Evangélion.
Un bon potentiel, mais peut mieux faire.

(13/05/03) Damien DHONDT

 
GUNSMITHCATS # 8

Scénario et dessins: Kenichi Sonoda
Editeur : GLENAT
sens de lecture occidental, image inversée,182 p., 6,40 euros

Le 8ième et dernier album des aventures de la chasseuse de prime Rally Vincent. Dommage. Certes il nous restera Nathalie Vincent sur M6 mais avec le départ de Rally cela sera fini des folles poursuites en voiture, des séances de flingage non-stop, des rues de Chicago dévastées par les explosions et ses regards d'extase quand elle prend possession d'un CZ 75 (la version tchèque originale de ce pistolet, pas la pale copie destinée à l'exportation !)
Cet album contient la fin de la confrontation avec Miss Goldie, suivi d'un épisode mêlant faux monnayeurs et l'inévitable mister Bean. J'ai l'impression que l'auteur a décidé d'abréger cette histoire, dommage. Le personnage de la faussaire douée pour la technique était assez intéressant. Le final est un ...repas d'anniversaire. Mais il vaut la peine rien que pour découvrir quel type de cadeaux reçoit Rally.
Pour finir quelques questions pièges : sachant qu'il y a quatre filles dans l'équipe, quelle est celle qui...se retrouve nue et ligotée, celle qui tombe amoureuse de mister Bean ou celle qui exhibe un test de grossesse positif ? Les réponses à la lecture.
Bye Rally.

(13/05/03) Damien DHONDT

 
GUNDAM WING

Auteurs : Koichui Tokita, Hajime Yadate et Yoshiyuki Tomino
Editeur : PIKA
sens de lecture oriental, 187 p., 6,95 euros

Si nous avons eu l'occasion de découvrir le dessin animé " Gundam Wing " sur M6, c'est seulement un an plus tard que parait en France la traduction du manga et en le lisant on comprend pourquoi ! Si le manga était paru avant sa diffusion TV, il est peu probable qu'il y ait eu beaucoup de téléspectateurs. En effet la version papier est beaucoup plus pauvre que ce que nous avons pu découvrir sur le petit écran. Quant au dessin, il est simpliste à l'extrême, sans oublier que les motivations des personnages sont quelque peu déroutantes. Ainsi si Relena recherche Heero, c'est dans le but de se faire tuer par lui ! Ridicule ? Oui, comme tout le manga.

(13/05/03) Damien DHONDT

 
COLLECTION SHÔNEN # 2

Editeur : PIKA Edition
Inédit, moyen format, noir et blanc, sens de lecture oriental, 287p. 6,95 euros

Shanan Junaï Gumi Young GTO
Auteur : Töru Fusijawa
L'opération "Perte de la virginité" ayant été un fiasco, nos deux héros loosers font une nouvelle tentative entre deux bastons.

Turn a gundam
Auteurs : Yadate, Tomino et Soga
Les jeunes infiltrés sur Terre réussiront-ils leur mission pour le compte de la colonie lunaire ? (du déjà-vu mais cette fois avec une bonne sauce de steampunk)

Cyborg kurochan
Auteur : Naoki Yokouchi
Par suite d'un manque d'orientation de ses maîtres, Kurochan, le chat cyborg, se retrouve en pleine Amazonie, lieu bizarre où les grands chats tachetés ne parlent pas la même langue que les chats japonais et où les poissons mangent les chats.

Getpackers
Auteurs : Yûya Aoki et Ayamine Rando
Une demoiselle en détresse : rien de plus facile pour Ban et Ginji, les deux récupérateurs nantis de quelques superpouvoirs. Problème : la demoiselle en question se trouve au beau milieu d'une bande Yakusa armés jusqu'aux dents. Action et émotion sont au rendez-vous.

Fuli culi
Auteur : Hajime Ueda
Rêve ou réalité ? Science-fiction ou coma ? Toujours pas de réponse pour cette histoire au dessin minimaliste mais au scénarion subtil.
En prime une interview de Ken Akamatsu ("Love Hina")

(09/04/03) Damien DHONDT

 
RACAILLES BLUES # 2

Scénario/dessins : Masanori Morita
Editeur : J'AI LU MANGA
185 p. - 5,23 euros

A ma gauche Hatanaka, leader du club de boxe aspirant aux jeux olympiques ; à ma droite, Maeda fan de Tyson et au Q.I. de 0,25, sans oublier les rivalités entre le club de boxe et celui des supporters et l'intervention de quelques Yakusa d'où castagnes et grosses bastons tout au long de la série.
Apparemment, le seul souci de l'auteur semble être de nous montrer des visages explosés à coup de poing. J'ai commis l'erreur d'acheter le 2ième tome afin de voir si la situation allait évoluer et je n'en achèterais pas un troisième.

(09/04/03) Damien DHONDT

 

UTENA # 1 : la fillette révolutionnaire

Auteurs : Chihon Saito, Kunihiko Ikuhara et BE Papas
Editeur : PIKA
Poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 195p., 6,95 euros

De quoi est-il question dans ce manga ? A vrai dire, les auteurs s'amusent à multiplier les fausses pistes. Depuis son enfance, Utena reçoit des lettres qui lui font croire qu'elle a un amoureux. S'agit-il du mystérieux inconnu qui lui a jadis sauvé la vie ? Nous sommes donc en plein manga sentimental...Minute ! En fait, tout reposait sur un plan complexe pour l'attirer dans un mystérieux institut privé. Et là, les choses se compliquent car elle découvre des comportements ou des situations inattendues dont le plus étrange semble être le club des duellistes : la confrérie de la rose. Certains évènements sont-ils des illusions ou bien sommes nous en présence d'un manga fantastique ? Nous n'aurons pas la réponse dans ce tome. Il s'agit en tout cas d'un manga des plus original, quoique le duel dans un lieu tapissé de roses m'a rappelé quelque chose.

(18/03/03) Damien DHONDT

RED EYES # 1 et 2

Scénario et dessins : Jun Shindo
Editeur : GENERATION COMICS
216 p. - sens de lecture oriental - 8,99  euros

An 182 de la grande réunification, vers la fin de la guerre, les sept hommes du commando en armure blindée "Les yeux rouges" surnommés les "Hommes de la mort" trahissent leur chef le capitaine Grahald Mills (surnommé "Génocide"). A présent, celui-ci condamné à mort grâce aux fausses accusations de ses hommes n'a qu'une seule idée en tête se venger de ceux qui l'ont trahi, chacun pour une raison différente.
L'action se déroule à une époque indéterminée (futur ou univers parallèle), dans la République de Régium (la carte indique que ce pays regrouperait les actuelles Roumanie, Bulgarie et Moldavie). Les armes contemporaines côtoient les armures de combat Hi-Tech. Pas de grande interrogation métaphysique, les cases se concentrent au combat. On reste perplexe sur le contexte politique mais nous aurons peut-être des explications par la suite. Malgré la physionomie et les noms des personnages totalement occidentaux, le contexte historique et certains noms des méchants font penser au contexte du Japon de l'après-guerre.

(18/03/03) Damien DHONDT

 

SANDLAND

Scénario et dessins : Akira Toriyama (oui, c'est lui!)
Editeur : GLENAT
217 p. - sens de lecture oriental - 6,40 euros

Bon, alors c'est l'histoire d'un monde ravagé par la sécheresse, un contrôle étroit de l'eau par un pouvoir totalitaire, un tank et...Une minute, est-ce que le conducteur ne sera pas une écervelée à la coupe de cheveux des plus discutable, passant son temps libre à boire des bières et à folâtrer avec un kangourou ? Ah non, c'est un vieux bonhomme de quelque 61 printemps flanqué de deux démons.
Akira Toriyama est passé dans un registre totalement nouveau, bien que l'on trouve toujours des créatures issues de la mythologie asiatique. L'histoire du vétéran dans un monde post-apocalyptique est assez intéressante en elle même mais pourquoi y avoir rajouté des démons dont on pourrait bien se passer ? Peut-être pour éviter la comparaison avec une autre BD, adaptée au cinéma, où il était question d'un tank, du contrôle de l'eau, etc...

(11/03/03) Damien DHONDT

 

URUKYU # 1 et 2

Auteur : Nami Akimoto
Editeur : SOLEIL (Coll. Vegetal Manga Shoten)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 181p., 6,95 euros

Deux jeunes filles rivales, ayant chacune décidé de conquérir un garçon. Bon, vous allez dire qu'il s'agit d'une situation classique. Eh bien non, car en fait...il ne s'agit pas du même garçon. Bon reprenons nous avons donc deux filles qui essaient de séduire deux garçons. Et c'est tout... L'intérêt de l'achat de cet ouvrage ? Aucun.

(10/03/03) Damien DHONDT

CYBERIDOL # 1

Auteur : Tachikawa Megumi
Editeur : SOLEIL (Coll. Vegetal Manga Shoten)
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 175 p., 6,95 euros  

Minku a toujours rêvé de devenir une vedette de la chanson. Mais soudainement son rêve devient réalité. Grâce à une émission de télé ? Non ! Une bonne fée ? Presque : un logiciel débarquant du futur qui lui permet de se transformer en Cyberidol pour un temps limité. Il suffit d'être un peu discrète car cela constitue une infraction à l'article 4 du code de sécurité spatio-temporelle pouvant entraîner "l'effacement " du logiciel et de toutes les personnes qui sont au courant. L'effacement ? L'effacement ! Pour l'instant, Minku se contente de jongler avec ses deux entités (elle est amoureuse d'un garçon qui lui est amoureux de la Cyberidol), de découvrir le monde du spectacle et les possibilités du logiciel futuriste.
Tout ceci nous procure une série pas très sophistiquée (une histoire originale mais desservie par des dessins de moins bonne qualité) mais distrayante.

(27/02/03) Damien DHONDT


SILENT MOEBIUS # 0

Auteur : Kia ASAMIYA
Editeur : GENERATION COMICS
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 230p. 8,99 euros

Voici le prologue de " Silent Moebius ", la prestigieuse saga de Kia Asamiya, qui conte la lutte des Humains utilisant la science et la magie pour combattre les démons venus d'une autre dimension. Il s'agit d'une présentation des personnages et des évènements. Pour ceux qui ont connu l'édition japonaise de " Möbius Klein ", je précise qu'il s'agit d'une version remaniée de ce chapitre qui introduisait la saga. En prime, l'auteur s'est amusé à faire une sorte de cross-over avec une autre de ces séries en prenant le personnage de Compiler comme vedette invitée. Mais je m'interroge. S'il s'agit d'un même univers, comment la planète a-t-elle pu survivre à la fois aux destructions des Lucifers Hawks et aux frasques de Compiler ?

(27/02/03) Damien DHONDT

TAJIKARAO, l'esprit de mon village # 1

Scénario Jimpachi Môri
Dessin : Kanji Yoshikaï
Editeur : DELCOURT
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture oriental, 242p. 7,25 euros
  

Le décor est un petit village au cœur des montagnes japonaises peuplé presque exclusivement de vieillards. Mais au cours des derniers jours, il s'est produit quelques variations dans sa population. D'abord le retour d'un des jeunes venu s'y réfugier à la suite d'une dette de jeux auprès des Yakusas, l'arrivée de deux Yakusas (qui ne sont pas repartis), l'envoi d'une nouvelle équipe de Yakusas, deux jeunes musiciens qui cherchaient un raccourci que jamais ils n'ont trouvé et le fils d'un chef de Yakusa venu mener une enquête subtile sous le prétexte d'une étude ethnologique. Cela tombe bien son professeur d'université y a fait une étude jadis (mais il a du arrêter à la suite du décès de deux de ses collègues).
En fait toute l'histoire repose sur l'existence du dieu protecteur du village qui, bien entendu, est une simple superstition, quoique...

(27/02/03) Damien DHONDT

 

COQ DE COMBAT # 1

Auteur : Izo Hashimoto et Akio Tanaka
Editeur : DELCOURT
Inédit, poche, noir et blanc, 221p., 7,25 euros
(pour public averti)

Ryô Narushima, âge : 16 ans, a été envoyé en centre de redressement pour mineur : son délit?...Avoir tué ses parents.
Ce n'était qu'un jeune qui a pété les plombs et le voilà avec des bêtes fauves qui, dès la première nuit, le violent. Le salut viendra peut-être de ce professeur de karaté qui vient régulièrement au centre (menotté et flanqué de deux gardes) donner des cours d'arts martiaux.
Il s'agit d'un manga sur le karaté : ni sportif, ni humoristique comme bien d'autre mais terriblement réaliste, prenant comme héros un atypique (auquel il est vraiment difficile de s'identifier). Les auteurs ont choisi la voie de l'ultra réalisme pour nous présenter un héros qui a choisi de se consacrer aux arts martiaux dans le seul but de s'en sortir.


(14/02/03) Damien DHONDT

RAVE # 3

Auteur : Hiro Mashima
Editeur : GLENAT
Inédit, poche, noir et blanc, sens de lecture occidental, image inversée, 188p. 6,08 euros

Haru toujours en guerre contre l'organisation Darkbringer poursuit sa quête où se mêlent gags et tragédies. Il est toujours flanqué d'un "chien" qui ne supporte pas l'eau chaude, d'une flingueuse amnésique et de deux "Musica" : l'un voleur, l'autre alcoolique.
Tout se déroule dans un univers loufoque qui en rappelle un autre...Mais non, voyons, ici, on peut comprimer des objets dans une petite boite et non dans une capsu
le !


(17/02/03) Damien DHONDT

JEANNE # 2

Auteur : Yoshikazu Yasuhiko
Editeur : TONKAM
Inédit, couleur, sens de lecture oriental, 154p., 12  euros

En 1440, la jeune Emilie déguisée en garçon suit les traces de Jeanne D'Arc. Mais une faction de la noblesse, à la tête de laquelle se trouve le futur Louis XI, est entrée en rébellion contre le roi de France. Sa quête va l'amener à croiser la route du roi (qu'elle reconnaît sous son déguisement sans l'avoir jamais vue...) ainsi que celle d'un des plus grands amis de la Pucelle, le célèbre...Gilles de Rais.
Une fresque historique dans laquelle transparaît l'intérêt de l'auteur pour le moyen-âge occidental et la religion chrétienne : le tout servi par un dessin excellent.


(09-02-03) Damien DHONDT

BLACK CAT # 1

Auteur : Kentaro Yabuki
Editeur : GLENAT
Inédit, noir et blanc, sens de lecture occidental, image inversée, 206p. 6,10 euros

Bienvenue dans le monde des sweepers (les "nettoyeurs"), super-chasseurs de prime au service de la Justice. L'un d'eux porte le chiffre XIII tatoué sur le corps (non, rien à voir c'est juste le chiffre du malheur). Il aurait été le légendaire tueur à gage Black Cat. Flanqué de son acolyte borgne, il a deux passions : manger et se retrouver dans des situations impossibles.
Malgré quelques petites invraisemblances (quand on a un tueur en face de soi on l'empêche de dégainer !) l'auteur (qui apparemment a vu "Mission impossible 2") mêle humour et angoisse. Pendant que le héros dort paisiblement dans la demeure du savant fou, son collègue a recueilli une petite fille qui est en fait le sujet d'expérience du dit savant fou : à savoir une adorable petite fille bourrée de nanotechnologie et tueuse sanguinaire.


(09-02-03) Damien DHONDT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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